J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Drew Aeren Edwards et j'ai 26 ans. Je suis originaire de Austin (texas), ce qui veut donc dire que je suis Américain. Actuellement, je suis prof de théâtre et j'aime ce que je fais. Je suis à Detroit depuis 4 ans et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis célibataire et je dois avouer que je suis heureux de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de I ain't got no problem with Cupid. (cF : groupes)

« Papa, maman, je vous présente Celeste. » Je levais les yeux vers la nouvelle copine de mon frère, voila près de quatre ou cinq mois qu'ils étaient ensemble, et je ne la rencontrais que maintenant. Mon frère, Byron, et moi étions jumeaux. Nous nous étions pour ainsi dire, toujours bien entendu. Il faut dire que nous étions presque inséparable, jusqu'à la vie nous sépare, il avait décidé de quitter la maison pour ses études. Quant à moi, je n'en avais pas besoin, pour le théâtre, quitter la ville n'était pas nécessaire. Je n'avais pas envie d'aller faire mes études dans une de ces prestigieuses universités de l'Ivy League, je n'étais pas mon frère. J'étais tout son contraire. Ainsi, Byron, était rentré pour nous présenter Celeste, et pour passer six mois avec nous le temps d'un stage. J'étais heureux que mon frère rentre à la maison, comme au bon vieux temps. Je n'aimais pas vraiment le changement, surtout un tel changement. Je crois bien n'avoir jamais vécu sans Byron avant son départ pour l'université. Enfin, revenons à nos moutons. Je levais donc les yeux vers Celeste. Elle était belle, grande, brune, aux yeux d'un bleu presque turquoise. Elle planta alors son regard dans le mien, et je du me contenir pour ne pas lâcher mon verre. Nos regards se croisèrent, à peine quelques secondes, mais cela sembla durer une éternité. Je réussit alors à me défaire de son regard, et posa le mien sur mon frère. Byron la regardait avec fierté, puis il tournait la tête vers les parents, un grand sourire nié sur son visage. Il l'aimait à un mourir, cela se lisait sur son visage, ça dégoulinait de ses yeux, cela se voyait à sa façon de poser sa main sur son dos ou sur son genoux. Je fus pris soudain, d'une immense jalousie. J'étais presque en colère contre mon frère. Soudain, leur amour me dégoûtais, j'avais presque envie de vomir. Et comme si ma mère lisait dans mes pensées, elle proposa qu'on passe à table. « Bouge pas maman, je m'occupe de tout. » dis-je en précipitant vers la cuisine. Une fois là bas, je soufflais un grand coup. Que m'arrivait-il ? Je ne pouvais pas être jaloux de mon frère, encore moins craquer sur sa copine, qui avait toutes les chances de devenir sa femme. La joie que j'avais de le retrouver, céder petit à petit à l'inquiétude de me retrouver face à eux deux. Et c'est ce moment là que mon frère choisi pour faire son entrée. « Alors tu la trouve comment ? » me dit il pleins d'enthousiasme. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. « Elle a l'air vraiment cool. » dis je simplement. Byron sembla déçu, mais je ne savais pas quoi dire d'autre. Je lui fit un petit sourire, et sortis de la cuisine, me retrouvant face à Celeste. Je ne sais pas ce qui était le pire.

J'étais allongé dans mon lit. C'était ce moment agréable où vous n’êtes pas complètement réveillé, mais pas complètement endormie non plus. Le soleil passait au travers des volets qui laissé entrer une douce lumière paisible. Cette journée me semblait parfaite. J'avais envie qu'elle le soit, et j'était sur qu'elle le serait. Bien sur j'aillais devoir croiser Byron et Celeste. Mais j'avais décidé qu'aujourd'hui, je ne me prendrais pas la tête avec tout ça. Je profitais simplement du moment présent, le reste on verra plus tard. C'est alors que je sentie quelqu'un se glisser près de moi dans mon lit. J'ouvris les yeux si vite que j'eus l'impression de ne pas voir pendant une fraction de secondes. C'était Celeste. « Celeste ?! Qu'est ce que tu fais là ? Je crois que tu t'es trompée de chambre. » Elle eut un petit rire, qui me paraissait être un rire nerveux. Et qui me rendit par la même occasion nerveux. « Non, je ne me suis pas trompée. C'est avec toi que je voulais être. » murmura-t-elle.Je sentie alors sa main se glisser dans mes cheveux, je sentais son souffle dans mon oreille. Je n'arrivais à croire qu'elle était dans mon lit. « Mais qu'est ce que tu fais ? » Je savais très bien ce qu’elle faisait. Elle vint se glisser sur moi, elle était maintenant à califourchon. « Celeste, on ne peut pas faire ça. Vas t'en avant qu'on ne le regrette. » Seul nos sous vêtement nous séparaient l'un de l'autre. Elle place son doit sur ma bouche.« Byron n'est pas là et on ne le regrettera pas. Je te le promet. » chuchota-t-elle à mon oreille. Je ne pouvais pas résister. Ah oui, j'ai peut être oublié de vous dire que nous nous étions beaucoup rapprochés. Celeste posa ses lèvres sur les miennes, et ce fut comme si elle avait allumé une machine. Je ne pensais plus à Byron, je ne pensais plus à rien d'autre que nous. Le monde pouvait bien s’arrêter de tourner, je ne m'en serais pas rendu compte. Elle prit mes mains, et les place sur son corps parfait, m'embrasse plus fougueusement que la première fois, dégrafa son soutien-gorge, et le fit tomber au sol. En quelques minutes, plus rien ne nous séparait. Je sentais mon coeur battre à tout rompre, je sentais mon souffle s’accélérer, je sentais mon ventre se serrer, et je sentais que j'avais envie d'elle. Nous fîmes alors l'amour à deux reprises. Et le fait de devoir être silencieux m'excitait d'avantage. Byron était sorti, mais mes parents étaient encore endormie. Je pouvais distinguer le corps de Celeste, j’apercevais son visage et les grimaces de plaisir qu'elle émettais à chacun de mes coups de reins, ces soupirs, ces cris étouffés et enfin le jouissance.
Celeste sortie nue, sans un mot, et je restais dans mon lit.

Ainsi, la journée, et toutes celles qui suivirent, nous nous lancions des regards en coins, des sourire, nous rappelant nos ébats du matins, de l'après midi, n'importe où, où nous pouvions être seuls. Dès que mon frère quittait la maison, nous nous retrouvions pour passer un moment ensemble. Je n'étais plus jaloux de mon frère. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne m'en voulais pas le moins du monde. Cette situation m'excitait même pour ne rien vous cacher.

Celeste était une fois de plus dans mon lit. Dans mes bras même pour être précis. Je lui caressais le bras du bout du doigt, et elle me caressait le torse. « Tu sais, tu me fais mieux l'amour que ton frère. Mais j'aimerais beaucoup vous avoir tous les deux dans mon lit un jour, juste pour voir. » Elle disait ceci le plus sérieusement du monde. Le fait qu'elle me compare à mon frère m’énervait, mais en plus, le fait qu'elle prenne tout ceci pour un jeu, qu'elle nous mette en compétition de la sorte me mettais hors de moi. « Sors, s'il te plait. » lui dis je en guise de réponse, la plus calmement possible. Celeste s’exécuta, mais elle ne semblait pas comprendre qu'elle m'avait énervé. Quant à moi, je restais dans mon lit à réfléchir à ce que j'avais fait jusqu'à présent. Et le résultat n'était pas bien joli. Celeste était peut être très belle, mais elle n'était pas ce que j'aimais chez une femme. Elle était égoïste et manipulatrice, elle était faite pour mon frère. Je me demandais bien ce qui m'avait pris de faire tout ça. C'est à ce moment là, que je décidais de mettre un terme à tout ça. Celeste et moi, cela devait se terminer, maintenant. Je descendis dans la cuisine. Ma mère se tenait debout devant la table, mon frère était assis et me regardais d'un oeil mauvais, et d'un regard à vous glacer le sang. Mon père lui, me regardait avec ce genre de regard emplie de déception. « Comment as tu pu faire ça à ton frère ? » me dit ma mère d'un ton froid. Je ne répondis pas, me contentant de regarder Byron. color=silver]« Tu n'es qu'un connard, je ne veux plus jamais te voir, ni jamais te parler. »[/color] se contenta-t-il de me dire, de la manière la plus calme qui soit. J'aurais voulu qu'il s’énerve, qu'il me hurle dessus, qu'il me frappe même, j'aurais voulu sentir de la vrai colère, j'aurais voulu qu'il ne soit pas si parfait. Mais Byron restera toujours Byron. Mon père ne m'adressait plus la parole non plus. Et ma mère, bien qu'elle me couvait du regard et que je lisais sur son visage qu'elle voulais me prendre dans ses bras, ne le fis pas, parce qu'elle ne s'était jamais opposé à mon père.

Je décidais alors de quitter le Texas. Il y avait bien trop de drame pour moi. Il était temps que je me trouve une vie tranquille. Et Phoenix était l'endroit idéal pour un nouveau départ. Celeste m'avait laissé une lettre, elle en avait laissé une à Byron aussi, c'est d'ailleurs comme ça qu'il l'a su. Elle me disait avoir aimé mon frère, mais m'avoir aimé d'avantage. Elle me disais être désolée, elle me disait qu'elle avait besoin de partir. Ça lettre ne me fit rien de plus que ça. Je n'aimais pas Celeste, j'aimais ce qu'elle représentait, le gout de l'interdit.

Les premiers jours à Phoenix furent particulièrement dures. Je ruminais toute cette histoire et pour la première fois de ma vie je devais me débrouiller seul. Si partir m'avait paru facile, tout recommencer ne l'étais pas forcement. Je fini par trouver un appartement, après un bon mois dans un hôtel. Et je ne pouvais pas mieux tomber, puisque j'obtenais par la même occasion une voisine plus que géniale. En fait, quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai d'abord apprécié son corps proche de la perfection. Mais surtout la complicité qu'il y avait entre nous. C'était comme si nous nous étions toujours connu, comme si j'avais toujours était le voisin d'Olivia. Il parait que qui aime bien châtie bien. Je pense maintenant que c'est vrai. Parce que mon passe temps favoris est devenue de l’embêter. Je ne peux plus passer une journée sans la taquiner, la harceler, la chatouiller. Depuis quelques temps maintenant, nous ne faisons pas que ça. Depuis quelques temps, nous jouons autrement. De temps en temps, nous profitons l'un de l'autre. Parce que si j'aime l’embêter, j'aime aussi ses caresses, ses baisers et ses câlins.

Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgée de 17 ans. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens de France. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que Je me promenais dans le ciberworld, et boom, bazzart m'a conduit ici. et je le trouve charmant, j'ai hâte d'en faire officiellement parti. En plus, j'adore ces couleurs toutes douces super accueillantes, qui semblent vous dire, viens à moi mon petit. Alors j'ai craqué. Et ce design, une petite merveille. Enfin, le contexte m'a séduite, je le trouve super original, mais qui reste facile à jouer. Congratulation mes loulous. ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.