Sujet: Louisa-Caprie ☂ i said « shut up, it's raining ! » Sam 29 Jan - 8:51
“LOUISA-CAPRIE HAGERWOOD”
FEATURING KRISTEN STEWART
(C) TUMBLR
J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Louisa-Caprie Hagerwood et j'ai 20 ans. Je suis originaire de Cheyenne, Wyoming, ce qui veut donc dire que je suis américaine pure.. Actuellement, je suis mécanicienne et j'aime beaucoup ce que je fais. Je suis à Detroit depuis trois ans et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis veuve et je dois avouer que je suis indifférente de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de i don't even know cupid.
« introduction à ma vie : je suis petite, délaissée, chiante, insupportable, personne ne m'aime. je suis le vilain petit canard, on me plaint, on ne m'aide pas. mon père n'est jamais là, ma mère est une blonde peroxydée et refaite. mon frère n'existe pas. et je suis amoureuse. » louis.
je ramène mes jambes contre mon buste, une de mes mains jouent avec les bosses de la couette que mon poids forme. de l'autre main, je serre le téléphone contre mon oreille. « alors, louis. quelles nouvelles m'apportent tu de cheyenne ? » mon cœur palpite. je me sens idiote. « je vais venir alex. demain, ou après demain, je te rejoins dans ce monde que tu me décris comme un monde meilleur, beau et agréable. je compte vivre des aventures à tes côtés et voir mon cœur palpité de plus en plus fort et régulier. je pars ce soir afin que nos âmes puissent enfin être réunies. tu es mon âme sœur, alex. je t'aime. » une pause, je crois entendre les battements d'un cœur, le mien ou le sien ? j'entends son souffle et je le sens presque venir me caresser la joue à travers le téléphone. « alors, mon ange. je suis impatient. » je souris, il raccroche. ce soir commence enfin ma véritable vie. comme un certain christopher l'avait déjà fait, je partais dans un voyage qui m'apporterait la plus grande des vérités. de savoir que j'allais vivre ma vie au côté de l'homme que j'aime, de l'homme qui m'aime, je sens des ailes me pousser dans le dos. je dépose le cellphone sur le lit et j'attrape mon sac à dos. j'y fourre quelques vêtements, peu, j'y fourre un simple plaid. la route pour là-bas devait être rapide mais pas des plus simples. j'attrape mon blouson, ou plutôt le blouson, son blouson. « où vas-tu ? » je me retourne et je toise ma mère. enfin la chose salie et insupportable qui me sert de mère. je la découvre sous son jour habituel. ses cheveux blonds peroxydés ne ressemblent qu'à une touffe désordonnée, son maquillage noir censé la rajeunir a coulé et lui donne un air de vieille pute perverse, elle tient au bout de ses doigts un joint mal roulé et son odeur vodka périmée me provoque des remontées. je fias un léger non de la tête, ma destinée est de l'oublier, d'oublier tout ça et de vivre, enfin. je balance mon sac sur le dos et je m'élance vers la porte. elle m'attrape par le bras et me balance littéralement sur le sol. « TU COMPTES ALLEZ OÙ PETITE SALOPE ? TU TE PRENDS POUR QUI ? » elle s'approche et lève la main. la rouste bourrée qu'elle m'envoie provoque un saignement de nez. je me relève, la pousse et je sors. adieu.
« tu es la fameuse louisa. tu sais, alex nous parle souvent de toi. mais tu es jeune non ? quel âge tu as ? » je souris à sa réflexion. alors ainsi, il leur parle de moi, ainsi, ils savent qui je suis, comment je suis. mais tout en sachant beaucoup de choses sur moi, ils ne savent rien. ils ne savent pas quel âge j'ai, comment est ma famille, comment j'ai vécut. ils savent sûrement comment j'ai rencontré alex, comment on s'est aimé, comment il a fuit, comment on a continué malgré mon faible courage. « la logique voudrait que je réponde qu'on ne demande jamais son âge à une demoiselle, car c'est d'une impolitesse. mais étant libre d'avoir mes propres principes et mes propres idées, je compte bel et bien te répondre. dix-huit. ça me fait dix-huit ans depuis le mois dernier. » on m'a toujours dit que je parlais beaucoup pour rien, mais voyez-vous, j'aime avoir des phrases construites. un psy m'a dit que j'avais besoin de me sentir bien construite et de me donner de l'importance. mais je pense qu'il avait tort. à présent que j'avais atteint ce lieu, je me sentais libre, différente, j'avais l'impression de renaître. j'imagine la tête de mon père lorsqu'il rentrera d'un de ses voyages d'affaire, qu'il découvrira l'absence de sa fille. je ne pense pas qu'il souhaitera me retrouver, je ne pense pas qu'il souhaitera me pardonner. il continuera à travailler, observant du coin de l'œil ma mère avoir ses relations avec des mecs de mon âge. il se fichera de tout et se dira qu'un jour, ayant besoin d'argent, je reviendrais. mais non. il se trompera. « pourquoi tu as tout quitté louis ? » pour tout et rien. « serais-tu capable de t'imaginer vivant loin de la personne qui t'es chère avec une bande de vieilleries incapables de se soucier ne serait-ce qu'un petit peu de toi. ma mère n'est rien, et mon père n'est pas là, mon frère a fuit et je suis abandonnée. mon départ était une obligation, ils devaient s'y attendre. » « as-tu pensé aux conséquences ? tes amis, .. et tes parentes, peut-être qu'ils t'aimaient, finalement. » un air ahuri déforme mes traits, sa réplique me choque. « et toi ? pourquoi es-tu partit ? » il baisse les yeux et renonce à sa question. lui non plus n'a pas pensé aux conséquences.
« vivre à nouveau, c'était beau. onctueux, délicieux. mon cœur chavirait et s'emportait au loin. jamais une seule tempête n'avait osé secoué de navire de peur qu'il se brise en mille morceau. » louis.
« je suis désolée, ma chérie. » ses mains m'entourent, je sens la fraîcheur de ses doigts à travers le tissus léger qui constitue mon misérable t-shirt. sa création me frappe telle une claque l'aurait fait. je revois alex le rafistoler de tous les côtés, désespéré de ne pas voir son ancien t-shirt préféré reprendre forme, je le revois me le tendre avec son habituel sourire magique en me disant qu'il en trouvera un autre. je me souviens de nos voyages, de new york, los angeles, miami, las vegas, des yeux qui pétillent à la découverte des lumières illuminant la nuit de la grosse pomme, du cœur qui s'emballe en racontant nos périples dans los angeles. tellement de choses, tellement de souvenirs remontent à la surface, de la moindre réminiscence au souvenir des plus précis. tout me revient jusqu'au moindre battement de cœur parfois. je repousse rapidement ma mère, la toisant. elle n'a jamais été là et je n'ai pas besoin d'elle. elle n'avait cas être là. je ne me serais sûrement pas retrouvée ainsi à attendre le moment où un médecin viendra m'annoncer que mon propre cœur s'est arrêté de battre. je m'assois, ramène mes genoux contre ma poitrine, enfouie mon visage dans mes mains. elle n'ose plus m'approcher. je ferme les yeux et je m'y revois. « danse ! danse ! tu es la plus belle. » sans lâcher sa main, je tente de le suivre. je trébuche, il me rattrape, je ris, il rit. nous sommes heureux, nous sommes .. « mariés ! nous avons accomplis ce que beaucoup n'oseraient pas à notre âge. nous avons trouvé l'amour, l'âme-sœur nous étant destinée. je t'aime alexandre, je t'aime du plus profond de mon âme, de mon cœur, de mon corps. je t'appartiens, fais de moi la plus heureuse des femmes. » il s'arrête de bouger et me serre contre lui, je sens son cœur contre le mien. son souffle se rapproche de mon oreille. « entièrement, je t'appartiens aussi louis. et ta présence seule suffit à me combler. » « madame hagerwood ? madame hagerwood ? » entendre quelqu'un m'appeler madame hagerwood, c'est juste magnifique, et carrément intense. je relève les yeux, laisse tomber mes jambes de la chaise et je me relève. une femme ayant un peu plus de la trentaine se tient face à moi, elle se tient les mains, porte une longue blouse blanche laissant apparaître une chemise bleue en dessous, ses cheveux châtains mèches sont tirés sévèrement en arrière et découvrent un visage joliment enfantin. j'oublie, j'oublie où je suis, pourquoi j'y suis et ce que j'attends impatiemment. je le suis, décidément, il court partout mon .. mari. oui, mon mari, quel bonheur de pouvoir se dire mariée, c'est le plus beau jour de ma vie. mon premier jour en tant que madame hagerwood. louisa-caprie hagerwood, ça sonne tellement bien. brusquement, le temps semble se suspendre à a suite d'un bruit horrible, nos rires s'estompent dans la nuit, sa main, son poids me tire vers le bas.. « je vous présente mes sincères condoléances ..» je suis au sol, effondrée, en sang, mon regard maintenant adapté au noir se pose sur mon alex. une seconde, une seule suffit à comprendre que le sang que j'ai partout n'est pas le mien, mais bel et bien le sien. je hurle. c'est impossible. c'est impossible, elle se trompe de personnes, elle n'a pas prononcé madame hagerwood, il ne peut pas être mort. comment peut-on gâcher le plus beau jour d'une vie ? comment peut-on gâcher une vie entière avec trois mots alors que trois mots différents m'auraient rendus heureuse. comment est-ce possible ? mes jambes tremblent, j'essaye d'avancer, elles se dérobent, je me sens seule, abandonnée. comme si tout s'était effondré avec moi, comme si tout était partit avec lui. comment si le monde s'était arrêté de vivre me laissant seule face à mon désespoir. je hais la vie, je hais le monde. ma mission : mourir.
“HIBOURSMADNESS”
PERSONNAL INFORMATION
Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgé(e) de 15 yo. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens du Pays des Lamas. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte bancaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que j'me baladais sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu et je le trouve trop fachions. ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.
Dernière édition par Louisa-Caprie Hagerwood le Ven 4 Fév - 18:57, édité 7 fois
Sujet: Re: Louisa-Caprie ☂ i said « shut up, it's raining ! » Ven 4 Fév - 18:59
merci tout le monde que de bons choix d'avatars ici. bon, c'est avec plaisir que je vous annonce que ma présentation est (enfin) terminée sur ce, allons baiser.
Jaxhuem R. Montgomery
jax daniels my sex is on fire for you.
→ pseudo : mymz. → célébrité : ian somerhottie. → crédit : red lipstick. → messages : 175 → emploi : interne à l'hôpital de detroit. → arrivée à phoenix : 09/07/2009 → souris pour cupidon :
« cupid & you » « the one you love »: i can't feel shit, remember ? « about your entourage »: « cupid put me in »: where the hell is cupid ?
Sujet: Re: Louisa-Caprie ☂ i said « shut up, it's raining ! » Ven 4 Fév - 19:20
J'te valide avec amour ma blondie
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Sujet: Re: Louisa-Caprie ☂ i said « shut up, it's raining ! »
Louisa-Caprie ☂ i said « shut up, it's raining ! »
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