Sujet: VICTOIRE ★ je vais bien, ne t'en fais pas Ven 28 Jan - 16:26
“VICTOIRE LILLY FERGUSON”
FEATURING CANDICE ACCOLA
(C) tumblr
J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Victoire Lilly Ferguson et j'ai 22 ans. Je suis originaire de Paris, ce qui veut donc dire que je suis Française. Actuellement, je suis infirmière et j'aime ce que je fais. Je suis à Detroit depuis quatre ans et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis célibataire et je dois avouer que je suis heureuse de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de I hate cupid.
Princesse de Paris, voilà celle que j’étais. Je n’étais pas la plus riche, mais je n’avais pas le dernier sac Gucci en vente, mais j’étais d’une beauté sans pareil, du moins, c’était ce que tout le monde répétait. J’étais adulé par tout le lycée et garce à mes heures perdue. En gros, j’avais les attitudes d’une bourge, mais je n’en étais pas une. Je souris à ma meilleure amie en regardant une de nos souffres douleurs passé devant nous. « Et elle croit qu’elle est belle ! Le jour où Dieu lui donnera la beauté, les poules auront des dents. » Cette phrase fut suivie d’un éclat de rire et la jeune fille partit en courant. C’était notre petit rituel. Chaque midi, on s’asseyait sur un banc et on critiquait les gens qui passaient ou alors on regardait les garçons et on disait ce qu’on aimait bien chez eux. J’étais une vraie garce et j’étais fière ce de que j’étais. Je me menais mon monde à la baguette. J’étais un peu la Olivia des livres de Cecily Von Ziegesar, mais, contrairement à elle, j’existais vraiment. Qui aurait pu croire que, moi, la petite Vicky, la gentille Vicky, la Vicky studieuse et coincée, je deviendrai cette peste sans cœur ? Personne. Quand j’étais petite, j’étais le souffre douleur. Aujourd’hui, je prenais ma revanche sur tous ceux qui m’avaient persécuté. Je m’étais libéré de l’image de la petite Vicky coincée qui ne faisait qu’étudier. D’ailleurs, j’ai choisi de me faire appeler par mon deuxième prénom, Lilly, pour montrer à tout le monde que Victoire avait disparue, que je ne serais plus jamais un souffre douleur, mais qu’à partir de maintenant, c’était moi qui ferai souffrir les autres de m’avoir gâchée mon enfance. Depuis mon entrée au lycée, j’étais devenue une espèce de marie-couche-toi-là, j’étais passé sous les draps de la moitié des mecs de ce lycée. Je rêvais de gloire et de célébrité et je les ai obtenu, mais ça m’était monté à la tête et mes amis d’enfance, les personnes qui se foutaient que je sois coincée et trop studieuse ne me reconnaissaient plus. J’étais devenue quelqu’un d’autre, quelqu’un que j’aimais, mais qui n’était pas celle que j’étais vraiment. Et ça, il l’a vu, il a compris que celle que je montrais n’était pas celle que j’étais réellement.
« Tu passeras toute ta vie avec moi hein ? Tu me le promets ? Dis-moi que tu me le promets ! » Je lui fis mes yeux de cocker, implorant qu'il me dise oui. Il me sourit et posa ses lèvres sur les miennes, c'était sa façon à lui de me dire qu'il était d'accord. Je souris. J'avais des étoiles pleins les yeux et de l'amour pleins la tête. Moi qui ne croyait pas à ces sornettes disant que l'amour, c'était ce qu'il y a de plus beau, on redevient enfant quand on est amoureux,..., je suis servie. Amoureuse ? Je le suis et pas qu'un peu. Je suis complètement accro à Valentin. C'est comme une drogue, c'est mon héro ou mon crack. Avec lui, je me sens moi, je me sens heureuse, je souris à la vie, encore plus qu'avant, enfin je pense. « Un jour, je ferais de toi la personne la plus heureuse du monde. » Je souris de nouveau, un sourire un peu bête, le sourire d'une adolescente qui vit sa première relation amoureuse. « Je suis déjà la personne la plus heureuse de la terre seulement parce que tu es à mes côtés. » Qui aurait cru que moi, la petite dévergondée de Paris, je trouverai un jour l’amour ? Je pense que personne ne pouvait prévoir que j’aurai un jour un cœur qui bat et que je sourirai tout le temps. Il y a cinq mois, j’ai voulu le rembarrer quand il m’a proposé un verre, mais le fait qu’il soit moi au masculin m’a plus alors on s’est revu et aujourd’hui, on est plus heureux que jamais, du moins, je le suis. J’ai trouvé mon prince charmant, la personne qui, je l’espère, passera sa vie à mes côtés, avec qui j’aurais les plus beaux enfants du monde. Mes parents étaient heureux, heureux de me voir comme cela, ils me l’ont dit. En plus, ils l’adorent. Valentin est l’homme parfait d’après ma mère et ce n’est que parce que je n’ai que 18 ans qu’elle ne lui demande pas de me passer la bague au doigt aussi non, elle l’aurait déjà fait depuis longtemps.
« Je m’en vais ! » Mes parents restèrent sans voix quand je prononçai les quatre mots qui m’amenèrent à Detroit. Detroit, là-bas, j’étais une inconnue et non la fille qui s’était fait larguer par Valentin, garçon qu’elle avait cru être son prince charmant, mais avec qui elle n’est restée que quatre mois. J’ai été anéantie quand il m’a dit qu’il me quittait. Jamais je n’avais aimé comme cela avant, jamais je n’avais été aussi heureuse. Et un jour, il a décidé de me briser le cœur, de l’écrabouiller et de me laisser recoller les bouts toute seule. Pour ne pas me morfondre sur mon passé, j’ai décidé de partir, de quitter Paris, d’aller vivre ma vie loin de ces souvenirs douloureux. Je suis donc partie aux Etats-Unis laissant derrière moi un passé trop douloureux. Malgré le refus de ma mère de me laisser partir, j’ai fait ma valise et j’ai tracé ma route. Quand je suis arrivé dans cette grande ville, je me sentais un peu perdue. Je n’avais jamais quitté Paris et malgré la richesse de mes parents, je n’avais que quelques maigres économies qui me permettraient à peine d’avoir un logement, mais l’inenvie de retourner dans ma ville natale fut plus forte que je finis par acheter un petit deux pièces à et de trouver un boulot comme serveuse dans un café pour payer mes études d’infirmière. Au fil des mois, je me suis fait des amis, mais j’ai refusé toutes les avances que les hommes me faisaient. J’avais peur de retomber amoureuse, peur de me faire briser le cœur une nouvelle fois que je préférai leur dire que j’avais un copain, alors que ce n’était qu’un pur mensonge. Personne ne voyait rien et moi, je me complaisais dans ma solitude. Malgré que je me répétais qu’il ne me valait pas, que je retrouverai l’amour un jour, je ne pouvais plus aimer, je n’en étais plus capable, je n’en avais plus la force. Détroit était comme une bouffée d’air frais même si je ne faisais que penser à lui. Finalement, une amie m’a dit que je devais arrêter de me morfondre sur moi-même, que je devais vivre et prendre du bon temps. Aujourd’hui, je suis redevenu celle que j’étais avant, c’est-à-dire une marie-couche-toi-là légèrement nymphomane et fière d’être une vraie garce. Régulièrement, je m’envois en l’air avec les titulaires ou les internes et je dois dire que c’est mieux que d’être en couple.
“LULLABY/LAURA”
PERSONNAL INFORMATION
Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgée de 16 ans. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens de Belgique. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que je suis tomber sur votre pub sur bazzart et je le trouve superbe, j'adore le contexte et ça m'a donné pleins d'idées dès que je l'ai lu ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.
Dernière édition par V. Lilly Ferguson le Ven 28 Jan - 17:53, édité 6 fois