PRUE ♕ dog days are over.

“PRUDENCE CATALINA HATHAWAY”

FEATURING KAYA SCODELARIO

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(C) CRÉDIT

J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Prudence Catalina Hathaway et j'ai 18 ans. Je suis originaire de Londres, ce qui veut donc dire que je suis Anglaise mais aussi d'origine allemande par ma mère. Actuellement, je cherche du travail, je viens juste de sortir du lycée et je m'ennuie en ce moment. Je suis à Detroit depuis septembre dernier et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis célibataire et je dois avouer que je suis heureuse de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de WHERE THE HELL IS CUPID ?.

“CLEMENTINE ou FAIRY TALES”

PERSONNAL INFORMATION

Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgé(e) de 16 ans mais bientôt 17 *.* (enfin bientôt, dans 3 mois xD). Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens de Fra ce. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que une pub sur Bazzart et je le trouve superbe, tout neuf (j'aime ça ) j'espère que je vais me plaire ici mes petits loups ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.

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Prologue

THIS A STORY OF A BOY WHO MEETS A GIRL BUT YOU SHOULD KNOW, THIS IS NOT A LOVE STORY, THIS IS A STORY ABOUT LOVE...

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Ceci est l'histoire d'un homme et d'une femme, l'histoire d'un amour véritable. L’histoire d’un rêve commun partagé par deux enfants, un rêve d’un amour infini. Ceci est l’histoire du plus bel amour, celui qui éveil l’âme, et nous fait nous surpasser. L'amour qui transfigure, l'amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Celui qui enflamme notre coeur et apaise nos esprits. C’est de cet amour que je vais vous parler. Ceci est l’histoire d’un petit garçon rencontrant une petite fille. Le garçon, Aldéric Walsh, descendant de l’ancienne aristocratie anglaise grandit avec l’idée qu’il ne trouverait jamais le bonheur avant de rencontrer l’Unique amour de sa vie. Cette idée découlait d’une écoute abusive de pop/rock anglaise aux textes tristes et d’une mauvaise interprétation du film Le Lauréat. La fille, Prudence Hathaway, fille d'une famille pauvre anglaise , grandit avec l’idée qu’elle devait finir ses jours dans les bras de l’homme de sa vie comme son héroïne Juliet Capulet. Aldéric rencontra Prudence un matin de Mai.

« Qu'est ce que tu lis ?» La petite fille assise sur la balançoire, un livre à la main levé les yeux vers le petit garçon à la chevelure brune, qui l'avait importuné dans sa passionnante lecture. C'était un terrain de jeux, le genre de lieu où on revient même quand on est adulte, le genre de lieu où l'on soupire quand on passe devant en se rapellant tout nos souvenirs... Le petit garçon avait l'air prétentieux, Prudence décida qu'elle ne l'aimait pas du tout, il était bien trop prétentieux ! C'était le genre de décision que seul un enfant peut prendre aussi vite. Sa voix était trainante, comme si elle l'ennuyait déjà. « Roméo & Juliet, le meilleur de tous les livres de la terre !» Le petit garçon en face d'elle leva un sourcil en signe de perplexité.
« Quoi ? »
« C'est nul ça fait que parler d'amour et en plus, l'amour c'est nul !»
« N'importe quoi l'amour c'est pas nul ! Qui t'es d'abord pour dire ça ? »
« Aldéric Walsh, héritier de la fortune des Walsh : grande famille de l'ancienne aristocratie anglaise. » Il avait débité cela avec un sourire fière, comme si c'était un texte qu'il était fière d'avoir retenu à la lettre.
« Et moi je m'apelle Prudence et tu m'enerves, laisse moi lire ! » une moue enfantine ce dessina sur son visage de porcelaine.
« Pfff t'es franchement pas marrante comme fille, toi ! » En réponse à cela, la petite brune lui tira la langue.
Aldéric se mit d'ailleurs la balançoire où était assise Prudence, et il commença à la pousser, au, plus haut encore ! Les rires du jeune blond couvrait les cris de la petite fille.

STOP. C'est faux. Ca ne c'est jamais passé comme ça.

Ceci est l’histoire d’un homme et d'une femme, l’histoire de deux êtres unis par l'amour mais séparés par le monde. Ceci est l’histoire de deux êtres ayant perdus toute notion de l’amour. Deux êtres familiers et pourtant si différents. Il avait le monde à ses pieds alors qu’elle ne désirait rien d‘autre qu‘une vie calme et posée. Ceci est l’histoire d’un petit garçon rencontrant une petite fille. Le garçon, Aldéric Walsh, descendant de l’ancienne aristocratie anglaise grandit avec l’idée qu’il devait faire de sa fortune une montage colossale, garçon intelligent aux idées claires, il ne vivait que pour gérer la fortune de sa famille. Cette idée découlait d’une éducation sévère et dénuée de sentiments affectueux. La fille, Prudence Hathaway, fille d'une petite famille pauvre anglo-allemande, grandit avec l’idée que l‘amour n‘était ni plus ni moins qu‘un fantasme et une maladie qui touchait profondément notre siècle. Depuis le divorce de ses parents, elle n‘aimait réellement que deux choses, la première était sa longue chevelure brune et la deuxième, était la facilité qu‘elle avait de les couper sans rien ressentir. Aldéric rencontra Prudence en Mai.

" HEHO ! T'es qui toi ? Tu fais quoi dans ma cuisine ?! " Prudence était arrivée dans la cuisine en trombe pour crier sur le type qui venait d'ouvrir le frigo. Il était brun, beau garçon, avec un sourire en coin très mignon. " Euuh, je suis le copain de Spencer. " " Spenc' a un copain ? Première nouvelle... " " Je m'appelle Aldéric. " Prue ne prit même pas la peine de serrer la main qu'il lui tendait. Elle ne voulait rien avoir à faire avec le nouveau copain de sa soeur de 18 ans. Elle, elle en avait 16 et elle n'était jamais sorti avec personne, en faite elle ne croyait pas en l'amour, elle trouvait ça absurde : comme le père Noël. Aldéric sorti un yaourt du frigo et la fixa un instant. " Et toi, t'as un copain ? " " C'est quoi cette question pourrie ? "

Ceci est l’histoire d’un petit garçon rencontrant une petite fille, mais vous devez savoir, que ceci n’a rien d’une histoire d‘amour. Elle parle des terribles péripéties du funeste amour de deux êtres qui ne devraient pas être ensemble et l’effrayante assiduité de la vie à les séparer . Tel sera, tout au long de votre lecture, le spectacle auquel vous serez confrontez

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Acte Un

LET ME JUST BEGIN, BY SAYING THAT THERE IS TWO SIDES TO EVERY STORY. AND THIS IS MY SIDE : THE RIGHT ONE.

Ils s'aimaient. Ah oui ils s'aimaient ! Trop je pense, il m'arrive de croire que c'est leur amour qui les a détruit. Ils étaient les personnages des contes de fées, les amants éternels : à la vie, à la mort. Tu sautes, je saute ! C'était eux, mes parents : Jane Brights et James Hathaway. Ma mère, fille d'une grande famille anglaise moldue avait toujours eu tout ce qu'elle désirait, toutes les plus belles choses qui existent.... Une véritable petite princesse dans sa grande maison de cristal. Mon père, était le portrait du junkie habituelle, le drogué endetté au fond du gouffre, avec des origines russes douteuses. Ils se sont rencontrés par hasard dans un supermarché. Oui, ils s'aimaient, oui, ils y croyaient tellement à ce foutu amour qu'ils y ont placé tous leurs espoirs. Et ils ont tous perdu.... Ma mère n'était plus la princesse qu'elle fut, elle devint Cendrillon. Elle était la femme du junkie d'à côté. La femme qu'on évite. It's alright. Tu vois maman, t'aurais pas du aimer papa. T'es devenu celle qu'on ne regarde plus alors que tu brillais partout où tu allais. Tu sais quoi maman ? Je crois que t'aurais vraiment pas du aimer papa... It's alright.

" Je veux un autre enfant. " La phrase était tombée : lourde, décisive et entêtée. Jane Hathaway voulait un autre enfant et elle l'aurait. Elle avait toujours ce qu'elle voulait ! Son mari la fixa, perplexe, à la table du petit déjeuner. Elle demandait ça comme on demande du lait ou des bonbons. Jane avait toujours voulu deux enfants, deux filles plus particulièrement. Deux fillse à qui elle pourrait brosser les longs cheveux bruns, deux filles avec qui discuter, deux filles à qui elle offrirait des poupées à leurs anniversaires. Oui, deux filles. Des petites princesses. Elle voulait ça comme un caprice. Jane était encore une enfant au fond. Elle repoussa ses longs cheveux bruns derrières ses épaules et observa son mari en buvant une gorgée d'eau. " Oui, un autre enfant. Tu sais ce que c'est au moins James ? Et bien tu vois, moi, j'en veux un. J'en veux un avec toi, personne d'autre, juste toi. Je veux une autre petite fille qui aura mes cheveux et tes yeux, mon sourire et je veux qu'elle ait la façon que tu as de rigoler qui me fait toujours rire... " Elle prit une respiration et continua. " Tu vois, je veux tout ça. Je ne veux pas des choses faciles, je veux de grande choses, des choses ambitieuses, hors de portée. Je fais des vœux parfois parce que j'ai besoin d’aide et que j'ai peur. Et je sais que j'en demande peut-être un peu trop, mais je m'en fiche ! " Elle souriait à présent devant l'air étonné de son mari. Ils n'étaient pas toujours d'accord, en faite ils n'étaient jamais d'accord, ils se bagarraient tous le temps pour des choses futiles. Ils étaient très différents mais ils étaient fous l'un de l'autre ! " Mais... " Elle le coupa, d'un air agacée en se levant vivement. " Tu me dois ça, pour tout ce que j'ai toujours sacrifié. TOUT ! Tout pour toi, et moi j'ai quoi James ? Vas y dit moi ce que j'ai en retour ? " Son sourire avait disparu de ses jolies lèvres roses, il n'aimait pas ça quand son sourire disparaissait. Il aimait la voir briller, comme une étoile. Son étoile. Il se leva et la serra dans ses bras un long moment. " Qu’est ce qu’il te manque Jane ? C’est quoi ? Parce que j’en ai assez de devoir toujours deviner. Ton autre fille ne te suffis plus ? Tu veux un plus grand appartement ? Je vais prendre un deuxième emploi. Tu veux un autre enfant ? Tu ne veux plus d’enfant ? C’est quoi ? Parce que tu sais pas, tu sais jamais... Qui te dis que dans huit mois t'en voudras plus de cet enfant ? Je sais ce que je veux, moi parce que c'est toi que je veux. Toi seule. " Il serra son petit corps fragile dans ses bras, comme si elle allait se casser d'un moment à l'autre. " Je veux un enfant. " Elle l'aimait, oui elle aimait James comme une folle. Elle l'aimait malgré tout le mal qu'ils se faisaient, c'était leur manière d'aimer après tout.

"Madame Hathaway, vous devez comprendre que après ce qui c'est passé, on ne peut plus garder votre fille dans notre établissement ! " Je fixais de mes petits yeux d'enfant la directrice qui se trouvait en face de nous. Jusqu'à aujourd'hui j'avais toujours été une élève model, on ne m'avait jamais rien reproché. Jamais avant aujourd'hui. " Mais enfin je suis sûr que vous vous trompez ! Ma fille n'aurait jamais fait ça... " Ah si tu savais maman, si tu savais chère maman.... " Madame, votre fille a coupé les cheveux de deux de ses camarades. Vous comprenez que nous ne pouvons pas accepter cela ici. " Le visage de ma mère était remplie de colère, contre moi, parce que je n'étais pas la petite fille parfaite dont elle rêvait, pourtant j'essayais. J'essayais si fort.... Mais parfois ça ne suffit plus d'essayer. Tout d'un coup, ma mère se leva d'un seul coup et me prit par la main pour m'entrainer avec elle vers la sortie. " Très bien. Au revoir madame. " Elle me serrait la main si fort que ça me brulait. Je voulais qu'elle soit fière de moi, je voulais qu'elle dise au gens que c'est moi sa fille, sans avoir honte, avec de la fierté dans la voix ! " Maman.... Je... " Au lieu de ça elle me lâcha la main et me fixa, plongea ses yeux furibonds dans les miens. " J'ai eu tellement honte ! Tellement honte de toi Prudence Catalina Hathaway !! Tu sais combien ça importait pour nous cette école ! Tu as tout gâché. Alors tais toi, on rentre à la maison. " Merci Maman.

Elle reste immobile dans la cuisine, à me fixer. Ses yeux sont rougis et son mascara a coulé sur ses joues pâles, ses cheveux sont en batailles. Je la trouve belle moi, celle qui m'a crée, celle qui m'a porté dans son ventre pendant des mois. Je la trouve belle dans sa souffrance intérieure. Pourtant, papa, lui il ne voit rien. Il est trop occupé à écrire pour se préocuper de la femme qu'il aime. Je lui en veux tellement pour ça, du haut de mes dix ans j'aimerais leur crier dessus, leur hurler que : merde ils s'aiment, alors pourquoi ils se font autant souffrir ? Du haut de mes dix ans, moi, je ne comprend pas. je ne comprend plus. " On peut plus continuer comme ça James.... " Ses paroles étaient un murmure que le vent emporte, las et sans appel. Au fond, maman, tu voulais vivre. Tu voulais sortir, tu voulais qu'on t'admire, qu'on te regarde, qu'on te jalouse, au lieu de cela on t'ignore, on te crache au visage.... Tu ne veux plus de nous, de moi, de Spencer et papa. Nous sommes tes seuls chaînes. " Continuer comment ? " Il ne prenait même pas la peine de relever la tête, trop absorber dans son écriture. S'en est trop, trop pour toi, trop pour ton coeur. La tasse de café glisse de tes mains et tu la lances sur la table de la cuisine. Le café lui brûle les mains, il sursaute. Il crie, ses cris volent dans l'air de notre appartement.... " MAIS T'ES MALADE ?! Qu'est ce qui t'as pris nom de Dieu ? " Tu ne vois donc pas papa, que c'est le coeur de maman qui brûle, tout le temps, constamment ? Tu ne vois pas que la belle femme que tu as connu se consume sous tes yeux d'écrivain maudit. " Ce qui m'a pris ? Tu me le demande vraiment ? Tu ne me regarde plus, tu écris, tu écris, tu écris.... On est pas les personnages de tes histoires James, on est ta famille ! " Elle le fusillait du regard, elle le haissait de ne rien voir, de ne pas comprendre.... Elle prend une grande inspiration. " Nos filles sont là aussi ! Oh oui tu le sais très bien ! Nous avons deux enfants je te rapelle, et.... et... à chaque fois que je les regarde je ne peux pas m'empêcher de les haïr. Et c'est horrible parce que... et... je.... ça fait vraiment trop mal James.... " Elle a si peur, peur de nous, du fait qu'elle n'arrive pas à s'occuper de nous. Elle a peur parce qu'elle n'arrive pas à l'expliquer. Elle perd le contrôle Et moi je suis là, au milieu, au milieu d'eux. A côté de ma soeur. A entendre les mots blessants de ma mère, elle ne s'en rend même pas compte. Le dictionnaire définit le chagrin comme une intense souffrance mentale ou une détresse due à une peine ou une perte, une douleur aigüe, un douloureux regret, mais ce sont des mots, le dictionnaire ne l'a jamais vécu : moi, oui. " Je t'aime, tu m'aimes. Tu m'entends ? Rien ne change Jane. " Le café coule au sol et me brule le pied, je les fixe, les larmes aux yeux. Réveillez vous. Papa, maman, réveillez vous. Je suis là moi, au milieu, avec une envie de pleurer au fond du coeur. " Et si l'amour ne suffisait pas, t'y as pensé à ça ? Si cette fois l'amour ne suffisait plus ? " Réveillez vous....

« But it's more than a scratch. It's a punch in the stomach and a slap in the face. It's a knife in my back. Because you would rather sleep with every woman you meet than just stop caring about what would people think of our love. »
Prudence à Aldéric..

Son corps pressé contre le mien. Un sourire affable sur les lèvres. Mes mains cramponnées à sa chemise déjà si déchirée. Son souffle chaud contre ma joue aussi brûlante. Totale contradiction avec le mur sur lequel j'étais appuyée, écrasée contre cette surface dure et froide. Et son corps. Juste son corps. Son corps qui bouillait sous mes caresses passionnées. Ses lèvres s'emparèrent à nouveau de ma bouche, jouant avec elle. Des bruits nous parvinrent depuis l'escalier et je tentais quelques secondes de m'échapper de ses bras. Non pas parce que je n'en avais pas envie. Mais parce que je le devais. Il me serra plus fort, renforçant sa prise sur moi. Comme si il tenait à ce qu'on se fasse prendre. Cette idée m'arracha de notre moment de plaisir à deux et je soufflais contre son oreille, haletante. « S'il te plait, Aldéric… Spencer va arriver... » Il eut un court soupir, manifestement agacé par mon inquiétude. A ma plus grande surprise, le jeune homme se leva et me sourit. De ce sourire… L'unique et splendide sourire de Aldéric Walsh dont les lèvres au lieu de former cette immonde grimace que les hommes appelaient sourire, dessinaient une simple mimique. Les extrémités de sa bouche se relevaient légèrement. Une minuscule fossette creusait sa joue. Il semblait se moquer de vous. Cruel adonis dont l'avis comptait plus que tout. Mais il y avait autre chose… Ses yeux. Ses yeux souriaient avec sa bouche lorsqu'il était heureux. Le gris mort et vide se transformait en petits diamants anthracite et pétillants.

Et alors, moi, Prudence Hathaway, je me liquéfiais sur place. Pourtant, je l'avais vu ce sourire… Mais il me faisait toujours le même effet. Une impression étrange que le monde autour se floutait. La seule image visible et nette. Alors je restais silencieuse, allongée sur le lit aux draps verts de ma chambre d'adolescent où nous avions bien des fois jouer tous les deux. Il me fit un nouveau sourire, plus serein. Ce sourire se posa sur le mien. Il m'embrassa doucement, puis détacha son visage du mien.

« Nous avons le temps… »
« Ils doivent déjà se demander où nous sommes. »Répliquai-je avec un soupir, voyant bien dans ses yeux qu'il aurait préféré pouvoir me contredire un peu, et continuer.
« Laissons-les s'inquiéter. Que risquons-nous après tout ? »

Je ne pu répondre à cette question. Que risquerions-nous ? Le honte, la haine de Spencer à notre égard, les ont-dits, l'humiliation… Mais qu'étaient ces petits désagréments comparés au bonheur d'être dans ses bras quelques secondes au moins ? Je glissais mes mains autour de sa nuque, mes doigts s'emmêlant aux quelques mèches blondes trop longues sur son cou. J'attirais son visage au mien, l'embrassant encore et encore. Il fut secoué par un rire léger, heureux d'avoir une fois de plus gagné mon accord. Je fermais les yeux, voulant profiter de cet instant, l'ajouter aux autres que nous avions vécus tous les deux… Il n'y en aurait jamais assez. « C'est moi, ou il fait très chaud tout à coup ? » Pouffa-t-il contre mon oreille. Je le repoussais d'un coup de coude et il roula sur le dos, me maintenant avec fermeté contre lui. Je l'embrassais une dernière fois avant de me lever pour rejoindre la salle à manger de notre maison. Redressant mes vêtements sur ma peau, je réalisais qu'il s'agissait encore une fois d'une soirée d'amour entre ma soeur et celui que j'aimais à laquelle je devrais participer… Et observer avec un grand-sourire l'élue du coeur de mon unique amour.

Je le scrutais. Lui et lui seul au bout de la longue table, mon regard se troublant parfois alors que je tentais de me remettre à sourire et parler. Mais j'en étais incapable, trop obsédée par cette image de fils et futur gendre parfait qu'il renvoyait. Il lui souriait à elle, à ma soeur, à celle qu'il aimait. Et ça me fendait le coeur. Leur amour me tuait à petit feu. « A quoi penses-tu ? Chuchota-t-il en se penchant vers moi. Au fait que nous soyons des adultes. » Il grimaça, très expressif, avant de me sourire. Il croisa malheureusement le regard de son père et retrouva une position normale sur sa chaise. Je me concentrais sur ma tarte à la citrouille, mal à l'aise.
Alors je pensais brièvement que peut-être étais-ce ça devenir adultes ? Dire adieux à nos rêves d'enfants et nous laisser menotter par la réalité comme l'avait dit je-ne-savais-quel-illustre-auteur. Ces mots ne m'avaient jamais paru aussi justes… Et aussi injustes. Je disais adieux alors. Je disais adieux au mariage en blanc dont j'avais rêvé à dix ans, aux enfants, à la maison ni trop grande, ni trop petite… Je me laissais menotter à la réalité d'un amour merveilleux mais sordide à la fois. Avais-je le droit pourtant de regretter toute cette vie que j'aurais pu avoir ? Ne pouvais-je donc pas me contenter de ce que le destin m'offrait ? Avais-je le droit de me rebeller contre cette société et ces hommes plus stupides les uns que les autres ? Avais-je le droit de réclamer mon amour comme on récolte le prix d'un loto gagnant ?

Je me prenais moi aussi à jalouser la jeune Prudence, celle que j'étais et qui s'éloignait. Celle dont les souvenirs s'effritaient peu à peu comme pour ne jamais revenir. Car il ne s'agissait pas de mon cœur, mais de ma tête. Je ne me souviendrais bientôt plus de ce que c'était de vivre, d'embrasser un adonis qui faisait battre mon cœur… Je quittais l'enfance et son monde de fées pour sauter dans le précipice de la vie où tout n'était que regrets de ce que j'aurais fait, aurait pu faire, aurait du faire. Quelques instants encore, je voulais être la Prudence d'Aldéric , celle qu'il avait serré contre son coeur tant de fois. Alors je fermais les yeux très forts, redevenant cette jeune fille qui vivait un dernier instant avec son seul amour, pourtant prête à lui dire adieux comme pour enserrer l'âge adulte. Prête aussi à devenir grande.

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♣ Acte Trois

Tu sais, il m’arrive parfois de rêver que je vole. Je commence par courir très très très vite, comme si j’étais surhumaine. Et le terrain devient de plus en plus rocailleux et pentu. A la fin je cours si vite que mes pieds touchent même plus le sol. Et je flotte. C’est fantastique comme sensation. Fantastique. J’suis libre, en sécurité. Et puis je me rends compte que je suis complètement seule.

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« Prue. Il faut que je te parle. » son regard se faisait fuyant, mon coeur battait dans ma poitrine à chacune de ses respirations.
« Oui ? »
Je le connaissais par cœur, savais reconnaitre chaque mouvement de son corps, chaque expression de son visage, chaque battement de cils… Et je n'eu pas besoin d'entendre ces mots sortir de sa bouche que j'avais déjà comprit. Comprit que c'était la fin. Comprit que plus rien n'allait. Comprit que dans quelques minutes à peine, mon cœur se briserait en milliers de petits morceaux que lui seul aurait pu recoller par la suite.
« J'ai demandé Spencer en mariage. Et nous... toi et moi.... c'est...»
Ça y est… Il allait épouser ma soeur, ma Spencer. Il l'aimait. Mon cœur se fissura aussi indéniablement qu'un vase qu'on aurait jeté au sol. Je savais que je ne serais que quelques morceaux émiettés dans lesquels les gens marcheraient et se couperaient désormais. J'acquiesçais pourtant en faisant bonne figure, trop orgueilleuse pour montrer à quel point j'avais peur. Plus aucune lueur n'étincelait dans ses pupilles d'argent.
« ....C'est fini. » Ces mots avaient facilement franchis la barrière de mes lèvres et je compris que je mettais toujours préparée à les dire un jour ou l'autre.

Et ce fut comme une délivrance. Un rire innocent s'échappa de mes lèvres, ma bouche se fit sèche. Aucun mot, aucun son. Le silence pesant qui m'enveloppait m'effrayait. Je sentais mes forces m'abandonner, et les larmes qui coulaient sur mes joues avaient cessé. J'avais épuisé mes réserves, même les plus profondes. Je n'avais plus rien, désormais. Pas même une dernière larme à verser, histoire d'humidifier un peu mes lèvres. Je ne voyais plus rien, et d'ailleurs, plus personne ne me voyait dans la salle. Si fragile, si chétive. Et ce sourire qui se peignait sur mon visage pâle masquait ma douleur. Même le désespoir m'avais quitté, ce soir d'automne. Mon esprit était vide, presque autant que mon regard. Et c'est presque avec des remords que j'ai essayé de tout recommencé. Il ne me rende pas mon humanité. Les adieux, j'ai toujours détesté ça. Alors je m'étais contentée d'un bout de papier chiffonné égaré sur le bureau d'Aldéric. Un simple mot pour signifier la fin. Et c'est bientôt un rire sincère qui résonnait dans cette petite salle. Un rire pur, qui s'était fait si rare ces derniers mois. Et c'est avec désarroi que celui que j'aimais a retrouvé ce morceau de papier, même si lui aussi savait que c'était la fin, il l'avait dit, je l'avais répété, nous n'avions rien à faire ensemble au départ, avec griffoné au dos : « On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompée quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. Pardonnes moi. Dis à Spencer que je l'aime. Dis lui que je suis désolé, mais te voir à son bras le jour de votre mariage me tuerait. Je ne peux pas. Désolé...»

KAYALASUPERBE I love you

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche :)

KAYA

Bienvenue, bonne chance pour ta fiche !

MA PRÉFÉRÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉE aux yeux les plus beaux du monde PRUE ♕ dog days are over. 841824

Je veux et exige un méga supra lien!

Bienvenue sur Cupid, j'te souhaite bon courage pour la fiche et amuse-toi bien par minou PRUE ♕ dog days are over. 79105

merci tout le monde PRUE ♕ dog days are over. 635770

vos choix de vava sont tous les trois orgasmiques *.* et bien sûr Jhey ça sera avec plaisir pitiiiéééé

Jheylann C. Davenport a écrit:: MA PRÉFÉRÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉE aux yeux les plus beaux du monde
Je veux et exige un méga supra lien!

Bienvenue sur Cupid, j'te souhaite bon courage pour la fiche et amuse-toi bien par minou

thanks tout le monde PRUE ♕ dog days are over. 175659

je posterais le début de ma fiche bientôt siffle

FICHE FINIE PRUE ♕ dog days are over. 303661

je la trouve pas super mais bon... je laisse les admins en juger par eux même PRUE ♕ dog days are over. 242948

Personnellement, je trouve ta fiche géniale, mais ce n'est pas à moi de juger love (L)

En tout cas, bienvenue et très bon choix d'avatar, Kaya est magnifique pitiiiéééé

oh merci ma douce amour

CANDICE

il nous faudra un lien !

V. Lilly Ferguson a écrit:: Personnellement, je trouve ta fiche géniale, mais ce n'est pas à moi de juger
En tout cas, bienvenue et très bon choix d'avatar, Kaya est magnifique

Je plussoie Lilly, ta fiche est super PRUE ♕ dog days are over. 262803

Je répète, va nous falloir un lien!
Validé, bienvenue à bord! PRUE ♕ dog days are over. 642941

Avec plaisir pour le lien I love you

Merci Jhey PRUE ♕ dog days are over. 484765

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