J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Nina McBerry et j'ai 26 ans. Je suis originaire de Texas, ce qui veut donc dire que je suis américaine. Actuellement, je suis infirmière et j'aime ce que je fais. Je suis à Detroit depuis 2 ans et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis célibataire et je dois avouer que je suis heureuse de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de I hate Cupid. (cF : groupes)

Il faut dire que tout à commencer lorsque j’avais 16 ans, jusque là, j’étais une fille assez ordinaire. Je vivais avec ma mère, et parfois mon père lorsqu’il revenait de mission. J’étais plutôt sage et je travaillais beaucoup pour pouvoir avoir un bon travail plus tard. Maman me répétait toujours que de nos jours, il fallait savoir être indépendante. Des pensées féministes d’une pauvre femme au foyer qui devait s’occuper de son unique enfant : moi. Mon éducation n’avait rien de stricte, au contraire, et bien que mon père soit militaire, il était très ouvert d’esprit lorsqu’il s’agissait d’emmener mes petits copains à la maison, et tout le reste. Jusque là, je n’en avais eu que très peu, surement parce que je ne jurais que par mes vieux jeans usé, et mes grosses lunettes cachés toute la surface de ma tête et empêcher le sexe opposé de s’intéresser à moi. Tout à basculer, l’été de mes 16 ans, je n’avais que très peu de copines, et mes parents avaient décidé de m’envoyer passer l’été dans un camp pour jeune, histoire de m’ouvrir plus à ceux de mon âge. Je m’y suis de suite plu parce que c’était différent de l’école, on pouvait se sociabilisé plus rapidement, et on s’en fichait pas mal de ce que pouvait gagner tes parents, et ton budget de fringue par semaine. Je m’étais pour la première fois fait une vraie camarade, Rosalie. Jolie blonde, qui avait de suite plu à beaucoup de garçons, je m’étonnais qu’elle m’ait choisi comme confidente de vacances, elle avait beaucoup de chose pour elle, et me poussait à la jalouser secrètement. « Simon… » Dis-je timidement, tandis qu’elle pouffa de rire devant ce prénom : « Tu veux dire LE Simon, celui qui fume des joints, et a déjà couché avec le ¾ des filles du camp. Sérieux, tu vaux mieux que ça. » , j’haussais les épaules, à vrai dire j’étais persuadée que je pouvais le rendre bien. A l’époque je rêvais du prince charmant, sur son grand cheval blanc, et Simon semblait avoir le physique pour ça. Surement avait-elle vu ma détresse, en proposant à Simon et d’autres garçons de venir jouer aux 7 minutes au paradis avec nous. Je ne sais pas réellement comment elle s’y est prise pour que le premier gage tombe sur nous, et nous força à nous enfermer dans un piteux placard pour nous lécher les babines. A vrai dire, je n’avais jusque là, jamais embrasser un garçon réellement, Certes avant lui Robert, Christian et Newton avait eu le droit à de bref bisou volé. Mon cœur s’était mis à battre rapidement. Je crois qu’il l’avait senti, et de son air toujours très confiant il m’ôta mes lunettes : « Tu es bien plus jolie sans… », me lança-t-il pour me mettre en confiance « …mais si tu ne veux pas, je dirais qu’on s’est embrasser quand même. ». Je ne sais plus réellement d’où me vint cet élan de curiosité ou je me jetais sur lui, pour lui arracher un baiser maladroit. Malgré qu’il ne me repousse pas, je le sentis moqueur et très rapidement j’avais honte de mon habitude. Le soir même, j’avais voulu retourner chez moi. Rosaline avait tenté de m’en empêcher, je crois que c’est dans ce camps que je me suis réellement perdue. J’abandonner une Nina innocente pour une Nina plus frivole. Je continuais à m’attacher à mon amour d’été, et me rendit compte qu’en plus d’être mignon, Simon était un garçon très intelligent et qui voyait le monde d’une façon complétement différente à la mienne. Je lui offrais pour notre dernier soir, ma virginité pensant qu’il resterait mien pour longtemps. L’erreur…

A 16 ans, je me retrouvais en cloque d’un parfait imbécile qui fuyait ses responsabilités. Je ne pu me résoudre à cacher ma situation à mes parents, mon père me sermonna par webcam, tandis que m’a mère décida de ne plus m’adresser la parole pendant quelque temps. J’aurais pu avoir recours à l’avortement, comme le font bien des filles non désireuses de tomber enceinte, mais cela aller à l’encontre de mes principes. Je gardais donc l’enfant, passant un compromis avec ma mère. Je finirais mes études, pendant qu’elle s’en occuperait. Seulement, les choses ne se passèrent pas exactement comme ça. A la naissance d’Astrid, j’ai pris peur, je me suis volontairement laissé tirer du mauvais côté. Je restais avec des gens peu fréquentable qui petit à petit m’ont inculqué leur principe à deux francs. J’ai laissé tomber l’école, il m’arrivait de ne pas rentrer à la maison, sous le regard ahuri de mes parents. Et puis, j’ai même fuit de chez moi avec un parfait inconnu pour atterrir quelques jours à Las Vegas mariée à lui. Certes, ma nouvelle vie de rebelle ne me convenait pas, et je redescendis sur terre à la première patate que Kevin (mon époux de Las Vegas) me donna. C’est donc détruite, perdue, avec un œil au beurre que je revins chez ma mère, qui malgré tout ce que j’avais pu lui faire subir m’accueillit les bras ouvert. J’eus beaucoup de mal à me comporter comme une bonne maman, d’autant plus qu’Astrid m’appelait par mon prénom. Jusqu’à ses quatre ans, elle pensait que j’étais sa tante. La révélation fut très douloureuse, lors des obsèques de ma mère, suite d’un cancer non soigné qu’elle s’était empressé de nous cacher de peur de nous inquiéter. J’ai beaucoup d’estime pour ma mère, je crois même qu’elle est pour moi le symbole même de l’héroïsme, une femme que j’avais sous-estimé bon nombre de fois pour ne pas avoir eu une vie très palpitante, et qui pourtant s’était montré la plus digne. Voyant que je me noyais dans mes cours de médecine à cause des horaires d’Astrid, je me convertis malgré moi à l’infirmerie.

Astrid et moi sommes restés au texas jusqu’à son entrée en primaire. Elle s’occupe souvent de moi lorsque je ne vais pas bien, j’ai tendance à m’en servir comme confidente oubliant parfois qu’elle n’est qu’un enfant. « Il m’a quitté. » pleurais-je sur l’épaule de mon petit trésor, les hommes pouvaient se montrer cruel avec moi lorsqu’il apprenait que j’étais maman. Tout ce que je voulais moi, c’était quelqu’un qui pouvait accomplir le rôle du père pour Astrid. Je ne pouvais plus supporter d’être seule, à devoir toujours tout gérer seule, parfois je pouvais m’enfermer toute la journée dans ma chambre, laissant ma fille chez la voisine en prétextant une vilaine migraine.
Astrid a 8 ans aujourd’hui, et je vous avoue que c’est un enfant très intelligent. Il y a deux ans, j’ai décidé de reprendre ma vie en main, me fermant à tout homme confondu pour ne m’intéresser qu’à mon travail et ma progéniture. Bon, certes, j’ai beaucoup de mal à jouer mon rôle de mère, et parfois j’ai même l’impression que les rôles sont inversée : « jeune femme, vous devriez mieux ranger votre placard si vous ne voulez pas que je me fâche . » me lança une fois Astrid en s’invitant seule dans mon entre. Pendant un moment, je restais sur le cul ! Pardonnez mon expression, mais ce n’est pas tout le monde qui se fait remonter les bretelles par son enfant. Enfin soit, d’autre fois, cet étè nous comptant faire un road trip direction Walt Disney, et pour ne rien vous cacher je suis plus excitée à cette idée que ma fille.

Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgé(e) de 20 ans. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens duMaroc. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que Marsha trop me la filé et je le trouve réussi évidemment ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.