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jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that.

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AuteurMessage
Jaxhuem R. Montgomery
Jaxhuem R. Montgomery
jax daniels
my sex is on fire for you.


→ pseudo : mymz.
→ célébrité : ian somerhottie.
→ crédit : red lipstick.
→ messages : 175
→ emploi : interne à l'hôpital de detroit.
→ arrivée à phoenix : 09/07/2009
→ souris pour cupidon : jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. 35hnwc3

« cupid & you »
« the one you love » : i can't feel shit, remember ?
« about your entourage »:
« cupid put me in »: where the hell is cupid ?

jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. Vide
MessageSujet: jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. EmptyDim 16 Jan - 15:23


JAXHUEM&RAPHAËLLE
I think it's time we get this over with, don't you ?


Le shift est long, foutrement trop long et je me fais chier grave à rester ici alors que je sais que j’pourrais rentrer. Je sais que Jhey doit sûrement m’attendre étant donné qu’on s’est pas vu souvent cette semaine et qu’on doit prévoir des trucs en conséquence. J’vois pas tellement comment j’vais faire pour demander à mon supérieur de m’en aller. Je tombe de fatigue, c’est à peine si j’arrive à garder les yeux ouverts et j’dois surveiller mes patients. En plus de faire leurs rapports et les réconforter s’ils pensent qu’ils sont entrain de mourir ou un truc dans le genre. J’suis accoté sur un comptoir d’infirmières et ça m’fait réaliser que Jhey travaille pas en ce moment et qu’elle me manque. J’fronce les sourcils, réfléchissant à comment j’vais faire pour m’éclipser. J’dirais bien à Jesse d’me remplacer, mais il peut pas se permettre de faire double-shift étant donné que sa copine vient d’accoucher de leur premier gosse. Faudrait que j’pense à lui donner mes félicitations, si j’arrive à le trouver parmi tous ces gens. « Jax ! » Lena Weston, la nouvelle interne blonde qui me fait de l’œil depuis que Dr. Sorayan nous a mis en équipe. En gros, j’dois lui montrer quelques trucs et chaque recoin de l’hosto, vu qu’elle vient de Seattle et que là-bas, le système diffère un peu. « Lena, ça va ? » Je parie que ouais, maintenant qu’elle m’a trouvé. J’entends tellement de conneries venant des résidents et des attendings concernant les amourettes des internes, et ça me surprend à quel point même dans un milieu comme le nôtre, on trouve le temps d’inventer des rumeurs stupides ou de parler dans le dos des autres alors qu’on est aucunement là pour faire ça, putain. Genre, attendez, je fais un truc avec une interne, les résidents l’apprennent, le chef l’apprend, j’ai l’air de quoi ? J’ai beau bien faire mon travail, j’vais avoir une foutue étiquette de j’sais pas trop quoi après. Bref, mon portable vibre mais j’peux pas le prendre ici, alors faut que j’sorte dehors et j’ai la flemme. C’pas encore ma pause, alors la personne qui appelle attendra. Mon entourage au complet sait que j’travaille, même que parfois y’en a certains qui passent ici pour me saluer et se casser ensuite. Des anciens potes de l’univ qui se demandent comment j’ai tourné et si j’vais bien. La plupart des étudiants en médecine décident d’arrêter le programme quand ils arrivent pas à franchir la première étape, soit, les premiers minuscules shifts d’étudiants. Les autres catégories sont ceux qui se plantent royalement et pètent un burn out. Une autre catégorie : les ‘j’suis meilleur que toi’ qui dans le fond aboutissent nulle part parce qu’ils se font virer du programme en se faisant dire que ce sont pas des prétentieux que l’hosto recherche, mais des gens qui ont du dugement et qui savent commencer se débrouiller en situation de crise. Étonnement, j’ai fait tout ça, j’ai passé les épreuves sans broncher – ou peut-être que si, un peu (beaucoup ?) – et j’suis ici aujourd’hui, à me crever – littéralement – le corps et à me donner complètement aux gens qui ont besoin de soins. J’peux pas croire que j’pratique une profession si noble étant donné d’où je viens et de c’que j’faisais à Phoenix. Sérieux, parfois j’me demande si ma mère trouve pas ça bizarre, mais elle doit plutôt être fière de braguer à tout le monde que ses enfants sont de grandes personnes et qu’ils vont faire des trucs importants. Ma sœur étudie le stylisme et moi la médecine, c’est plutôt prestigieux pour des gens du niveau de mon beau-père. Soit, j’sors de ma rêverie deux secondes, le temps que Lena me pose toutes les fausses questions auxquelles elle connaît les réponses qu’elle veut me demander. Je lui réponds, évidemment, j’aurais l’air méchant sinon et c’pas vraiment mon genre de l’être quand on me cherche pas, mais c’est mort une fois que c’est entamé. « J’reviens dans 5 minutes. » Que j’lâche sèchement à Harper. J’ai besoin d’une putain de pause. De l’air, n’importe quoi. J’aurais voulu qu’il pleuve, que j’puisse me rafraîchir au lieu de me sentir crever dans mes scrubs.

J’suis dehors, Harper a pas eu le temps de me dire que j’avais pas le droit de sortir que j’étais déjà entrain de pousser la porte. J’suis rapide quand j’veux, efficace surtout, fidèle par conséquent et ouais, bon, j’vais pas étendre mes qualités ça va me distraire plus qu’autre chose. J’suis là pour me vider l’esprit, pour que ma mémoire à images devienne blanche l’instant d’un moment et que j’puisse retourner en dedans et paraître frais et dispo parce que les résidents vont pas se gêner pour me rabaisser si j’sers à rien. Ils sont chiants la plupart du temps, parce qu’ils sont supérieurs à nous, mais on s’y habitue et parfois, quand on a de la chance, ils nous traitent correctement. C’dur, mais faut s’y faire parce que c’pas tout le monde qui va nous dérouler le tapis rouge dans la vie, oh que non ! Si c’était le cas, j’me serais même pas battu quand j’étais à Phoenix pour m’en aller. J’aurais rien fait du tout… J’serais sûrement resté là-bas et j’aurais continué de vivre dans la débauche dans laquelle je vivais avec Raphaëlle. J’suis accoté sur une paroi d’un des murs près d’une porte de sortie. J’ai mis un truc pour tenir, histoire de pas être obligé de rentrer par l’entrée principale et me faire repérer par tout le monde. Dans le temps, j’me serais serré une clope pour passer le temps, pour me détendre, mais là non. J’peux pas, puis j’en ai pas sur moi, alors… J’fume, ouais, mais occasionnellement. Par exemple, quand l’alcool est dans le plan, ou quand j’en trouve parce qu’une personne avec qui j’suis en a, mais j’m’abstiens autour de l’hosto, c’trop stressant. Sans vraiment comprendre comment, j’entends des bruits de pas près de là où j’suis. Hors, autre que les internes, les gens connaissent pas cette sortie et j’me suis assuré que personne d’autre était sorti dehors. J’m’approche de l’entrée principale et le choc que j’avais à propos des pas s’approchant s’arrête, mais c’est la personne qui a fait ces bruits de pas qui me perturbe. Je fronce les sourcils, la dévisageant de loin. Je comprends pas pourquoi aujourd’hui parmi tous les jours, quand je tombe de fatigue, quand j’suis vraiment pas d’humeur à argumente ou que les gens me fassent des blagues salaces, c’est là qu’elle débarque. J’reste immobile un moment, pensant peut-être que c’est ça qui va faire que j’vais pas devoir aller l’affronter quand même. J’entends déjà Sorayan me gueuler dessus parce que j’ai laissé échapper un patient, et j’sais très bien que cette fille serait assez sournoise pour dire que le service ici est pas bon à cause de moi. Putain, ça compromettrait ma place dans le programme, en plus de me tuer. Mais elle est douée pour ça, elle, briser les gens autour. Les tuer intérieurement et penser que les gens doivent quand même continuer à être à ses pieds. « Wow, si j’avais su que tu me rendrais visite, j’aurais demandé à avoir congé aujourd’hui. » Que je dis, en m’approchant. J’aurais dû le faire, en plus j’avais un mauvais pré-sentiment ce matin en me levant, faut croire que fallait que j’suive mon instinct sur ce coup-ci. Elle a pas l’air de bien aller, par contre, Raphaëlle. D’un côté, j’m’en tape, de l’autre… J’m’en tape aussi. « Ça te fait mal ? Bien fait pour toi. » Elle relève la tête, faux sourire aux lèvres et regarde derrière moi. J’vois Sorayan arriver, il descend les escaliers en parlant à Shawn. S’il me voit, j’suis fini. J’me place à côté de Leinenbach et malgré moi, je l’emmène en dedans. Faut que j’paraisse bien, faut à tout prix que Sorayan me voit, comme ça il pensera que j’suis allé dehors pour la chercher et non pour me ‘cacher’ de lui. « T’as de la chance qu’on puisse pas choisir qui on soigne, parce que si c’était de moi, j’t’aurais laissée crever. » Je l’emmène jusqu’à l’urgence, faisant semblant de me soucier de ce qu’elle a. « Assieds-toi là. »
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Raphaëlle Leinenbach
Raphaëlle Leinenbach


→ pseudo : yue
→ célébrité : dobrev ❥
→ crédit : aurélie ★ tumblr
→ messages : 60
→ emploi : uc
→ arrivée à phoenix : 12/01/2011
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« the one you love » : Jaxhuem
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« cupid put me in »: i don't even know who cupid is

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MessageSujet: Re: jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. EmptyMar 18 Jan - 19:19

jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. Tumblr_lbok7dhY3B1qa60eyo1_500
Une botte à talons, un trottoir, le plan le plus foireux que j’ai jamais fait sur le point d’être exécuté et... ARGH ! MON PIED, PUTAIN ! J’ai l’impression qu’on me l’a carrément explosé, et j’ai tellement mal que j’ai envie de courir partout. Mais j’le fais pas, parce que le simple fait de poser mon pied sur le sol me fait un mal de chien, et de toute façon, je vais devoir attendre ici jusqu’à ce que Jax se pointe à cette foutue porte. Putain, putain, putain ! Ca fait mal, bordel. J’suis pas une petite nature, mais je suis pas sado-maso non plus, et j’ai pas du tout l’habitude de me viander les membres pour le fun. La douleur me fait presque monter les larmes aux yeux, et en me trainant jusqu’au banc un peu plus loin, j’me mords furieusement la lèvre inférieure, juste pour que cette douleur me distraie de celle que j’ai à ma foutue cheville. J’espère simplement que je l’ai pas complètement cassée, parce que j’ai pas envie de passer trois ans dans le plâtre... sauf que Jax me soigne à domicile, mais je doute que ça se produise. Enfin, en même temps, j’ai pas eu l’occasion de l’approcher depuis mon arrivée en ville, donc j’sais pas trop ce qu’il pense de moi. Il pense sûrement pas de très bonnes choses, mais peut-être qu’il me déteste pas non plus. Après tout, cinq ans, c’est quand même pas mal de temps, et si j’ai changé au point de me défoncer le pied pour lui... Il m’a peut-être pardonné mes conneries de jeunesse. J’en sais rien. La petite peste que j’ai rencontrée chez lui n’a sûrement pas fait passer le message que je voulais, mais tout compte fait, je préfère ça comme ça. Je parie qu’elle s’entend bien avec cette pétasse qu’est Olivia aussi, et si elle le lui a dit, elles vont se mettre à deux pour remonter Jax contre moi, et là.. je vais tout simplement les détruire. Bon, j’ai déjà prévu pas mal de choses pour chacune d’elles, mais d’abord, je vais retrouver Jaxhuem, je prends la température, et selon sa réaction, je mets à exécution un de mes nombreux plans. Parait qu’en amour, c’est comme à la guerre, alors j’ai bien fait mon devoir. Je me suis informé sur tout l’entourage de Jax, j’ai préparé plein de plans d’attaque, puis des plans B pour chacun d’eux au cas où y a une emmerde, et y a aucune raison pour que ça foire. Je sais ce que je veux, je sais ce que je fais, et c’est pas deux garces de merde qui vont m’empêcher d’obtenir l’objet de mes désirs. La douleur à mon pied se fait moins aigüe, et je me redresse en voyant la porte que je guette s’ouvrir. En voyant une silhouette familière en sortir, mon cœur commence à battre comme un fou, je me rends même pas compte que rien qu’à la vue de Jax, je suis plus du tout maître de la situation. Je l’aime ? Je t’aime, Jax. Rien que le dire dans ma tête me fait sourire, parce que je repense à toutes les fois où il me disait qu’il m’aimait, et j’me dis que tout compte fait, c’est pas si loin que ça... En tout cas, c’est plus loin dans le passé que ça l’est dans le futur, parce que bientôt, il me dira encore qu’il m’aime. Sauf que cette fois, j’aurai pas peur de lui dire que je l’aime aussi. Néanmoins, j’sais pas si ces retrouvailles-là sont le bon moment de lui déballer tout ce que j’ai sur le cœur, alors je me lève, arbore cet air hautain qui a toujours été ma signature, et je me mords la langue comme une malade pour m’empêcher de hurler chaque fois que mon pied frôle le sol. Ca m’empêche pas de marcher comme une princesse, comme si toute la place m’appartenait et que tous devaient s’agenouiller devant moi. C’est ça, Rafy, c’est ça l’esprit. Il est en train de fumer à quelques pas, et je crois qu’il m’a entendue, parce qu’il lève les yeux vers moi, et là, j’en ai rien à foutre que mon pied est défoncé. Je m’arrête et je souris, un sourire différent de celui que tout le monde voit parce que celui-là, il est que pour lui. Il m’a manqué, et je suis tellement contente de le voir que finalement, ça a valu la peine de me péter le pied.

« Wow, si j’avais su que tu me rendrais visite, j’aurais demandé à avoir congé aujourd’hui. » Aouch. Dur retour à la réalité, mon sourire disparait et la douleur me transperce la cheville. Je grimace, il vient vers moi et je lui prends le bras, me laissant à moitié porter par lui. « T’aurais dû le faire. Comme ça, on aurait pu passer la journée rien que tous les deux sans que je me démonte le pied pour te voir. » C’est officiel, je peux plus marcher toute seule, et vu ce qu’il vient de dire, il est totalement capable de me laisser patauger dans mon propre jus. Mais il le fera pas, même s’il me déteste sincèrement, même si c’est son souhait le plus cher de me voir brûler comme une sorcière, Jaxhuem n’est pas cruel à ce point. Et puis... Et puis il a peur. Je le sais, parce qu’en voyant un autre type en blouse blanche derrière lui, il semble tout à coup de soucier de ce que j’ai, ce qui me fait sourire. J’ai retrouvé ma position de force. C’est dit sur un ton ironique, mais c’est vrai. « Ça te fait mal ? Bien fait pour toi. » Connard, j’ai envie de dire. « T’es comme ça avec tout le monde ou j’ai droit à un traitement de faveur ? » Je dis ça tout sourire, en regardant avec un peu plus d’insistance le type qui doit être son chef, ou j’sais pas trop quoi, et qui est en train de nous regarder. Il comprend très bien, me fait encore une remarque adorable en chemin en m’emmenant jusque dans la pièce où il doit me soigner, puis m’ordonne de m’asseoir. Je m’installe donc sur le lit et m’allonge après avoir enlevé ma chaussure, m’attendant presque à ce que mon pied se détache et tombe au sol. Tant pis, jusque là, j’ai réussi dans mon plan, alors je vais supporter la douleur. « Tu sais ce que j’aime chez toi ? » Ouais, je sais, j’aime tout chez lui. Je le laisse pas répondre et enchaîne tout de suite : « Même dans ta haine, y a tellement de passion qu’on dirait presque de l’amour. » Je lui fais un nouveau faux sourire, presque sûre de ce que j’avance. J’en ai rien à foutre de ce qu’il me dira. S’il semble me détester à ce point ça veut au moins dire qu’il m’a pas oubliée, et c’est tant mieux. Si vraiment, il se fichait complètement de moi, y s’donnerait pas autant de peine pour être aussi odieux. Je le regarde attentivement, attendant que l’autre Jax, celui d’avant, celui qui m’aimait se manifeste quelque part, mais c’est à peine s’il me regarde en retour, alors j’abandonne – momentanément. Je vais attendre qu’il déballe toute sa pseudo-haine, et après, on pourra parler. Je bouge un peu mon pied pété, ce qui m’arrache presque un gémissement de douleur, pour qu’il le remarque et s’en occupe enfin, et sans trop me faire mal parce que je jure que s’il le tripote dans tous les sens, je crie au secours et je dis qu’il a essayé de me l’arracher. Après, s’il se fait virer, ce sera tant mieux. Il aura plein de temps libre à me consacrer. Je finis par me redresser sur mes coudes, rejetant mes cheveux en arrière par un mouvement de la tête, et j’le regarde comme si c’était la première fois que je le voyais. J’aurais jamais cru voir ça, j’aurais jamais cru qu’un jour, Jax finisse médecin. Et pourtant... Faut dire que ça lui va bien, et qu’il est drôlement sexy, comme ça. « Un jour, il faudra qu’on joue au docteur, toi et moi. »
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Jaxhuem R. Montgomery
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jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. Vide
MessageSujet: Re: jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. EmptyJeu 20 Jan - 3:02

Raphaëlle Leinenbach, ma faiblesse d’autrefois. Aujourd’hui c’plus qu’un vague souvenir tout ce qu’on a vécu. J’pense pas seulement ça parce que c’est pas vrai, je le pense parce que je le crois aussi et que parfois j’me dis que j’regrette de l’avoir laissée entrer dans ma vie. D’autres fois, en y repensant réellement, je l’aimais tellement que ça m’en crevait les entrailles et que même si ma mère et ma sœur pouvaient pas l’encadrer – parce que mon beau-père l’aimait bien lui, il pouvait la mater de loin quand elle se promenait en bikini – je lui disais qu’elle devait pas s’en faire parce que tout ce qui comptait c’était c’que je pensais. Si elle savait ou voyait réellement c’que j’pensais maintenant, elle se dirait sûrement que ça vaut pas la peine de revenir ici me voir parce qu’elle a aucune chance. J’veux plus rien savoir d’elle, j’veux plus avoir de comptes à lui rendre – d’ailleurs, j’en ai plus aucun à lui rendre depuis que j’ai 18 ans. Ça fait quand même huit ans que je l’ai quittée. Que j’ai décidé que j’passais à autre chose, même si ça m’a pris trois bonnes années avant de comprendre qu’elle m’apporterait rien. Quand je l’ai revu à mes 21 ans, j’étais encore perdu et j’arrivais toujours pas à faire le point. J’me demandais si j’devais la reprendre, si j’devais peser le pour et le contre et s’il fallait que j’prenne sa situation en compte, mais j’avais décidé que non parce que j’la connaissais et j’savais qu’elle allait m’apporter que des ennuis. « Tu crois vraiment que j’aurais perdu mon temps avec toi ? Si c’est le cas, c’est que tu me connais plus si bien que ça, Leinenbach. » J’veux qu’elle souffre, plus qu’elle souffre maintenant et Dieu sait qu’une cheville démontée ça fait mal. J’me le suis fait des tas de fois pour avoir été saoul et incapable de marcher correctement. Ça me causait des entorses horribles et surtout des gueules de bois à en faire halluciner. La raison pour laquelle mes gueules de bois étaient aussi fortes était que j’en avais pas souvent. Étudier en médecine demande beaucoup de temps, alors j’me disais que si j’me saoulais chaque vendredi – comme tout le monde le faisait – j’parviendrais pas à y arriver. J’faisais ça tous les deux vendredis, les week-ends que ça m’était donné de le faire aussi, mais jamais la semaine. J’sais pas comment j’tenais, ayant Cade comme colocataire de chambre d’univ. Soit, j’dois me concentrer sur la fille qui a fait de ma vie un enfer sur Terre pendant trop longtemps à mon goût. « T’as droit à un traitement de faveur. D’habitude, j’ai pas de patience avec les salopes dans ton genre. » J’suis cru, je l’admets, mais faut que j’me calme quand même avant qu’elle commence à sortir des conneries comme celle qu’elle vient de sortir à l’instant. Celle qui m’indique que si j’m’énerve contre elle, ça veut dire que ça m’atteint encore. J’suis pas le genre de mec à cacher c’que j’ressens vraiment. En tout cas, pas quand il s’agit de haine ou du sentiment qui est totalement opposé. Putain, quand j’étais avec Rafy j’étais con, j’avais l’air con et elle le voyait. Y’avait rien que j’pouvais lui refuser, absolument rien. Elle le savait et en profitait… C’est à ajouter sur la liste de ses défauts – déjà assez longue – et des raisons pour lesquelles j’la supporte plus. « T’as perdu le droit d’faire des remarques sur mon comportement y’a bien longtemps, alors c’que t’as à dire, j’en ai absolument rien à foutre. »

Elle s’allonge sur le lit de patient sur lequel elle s’est assise pour que j’puisse examiner sa cheville. J’retire sa chaussure – que j’ai envie d’arracher – mais je sais parfaitement que si j’le fais brutalement, elle va crier et mon supérieur va venir voir ce qui se passe. J’vais me faire réprimander et si on m’suspend, elle va avoir plus de marge de manœuvre. J’prends une grande respiration et demande au ciel pourquoi elle est revenue. Pourquoi elle est pas restée là où elle était pendant si longtemps. Fallait vraiment qu’elle revienne à ce moment exact de ma vie ? Quand j’commence enfin à me défaire de tous mes démons du passé ? Quand j’arrive enfin à regarder une autre fille dans les yeux et me voir avec elle plus longtemps que deux jours après notre rencontre. J’enlève doucement sa chaussure niquée et j’examine sa cheville. Elle est rouge, mauve et bleue à la fois, elle s’est vraiment pas manquée bordel. Je souris à sa remarque, pas parce que ça me touche ou quoi que ce soit, mais parce que ça me fait rire qu’après tout ce temps elle pense encore que j’vais lui accorder une telle attention. « Tais-toi, j’dois me concentrer. » Je me retourne et prends un sachet de glace que je pose sur sa cheville, puis j’mordille ma lèvre, réfléchissant à comment j’vais faire pour la faire déguerpir aussi rapidement qu’elle est arrivée sans que ça paraisse suspect. J’remarque une égratignure sur sa cheville. Ça saigne un peu, alors j’prends les outils nécessaires pour arrêter le saignement, puis j’sors un rouleau de bandage que j’applique, en plus de l’autre couche de coton. Elle gémit de douleur, je le vois sur son expression faciale, et j’ai envie de peser plus fort, mais j’me retiens. Si elle savait tout c’que j’avais envie de lui faire pour qu’elle comprenne une bonne fois pour toutes qu’elle doit me foutre la paix et aller s’trouver une autre victime ailleurs. « Quand les poules auront des dents, peut-être. » J’arrête d’appliquer son bandage, faut que je trouve des antibiotiques qui vont lui donner envie de dormir pour qu’elle me foute la paix pendant quelques jours, le temps que j’trouve un plan pour la blesser. J’aurais qu’à aller voir Olivia, parce que j’sais qu’elle est douée pour ce genre de choses. « J’reviens. » J’me casse de la petite salle quelques instants, me tapant la discussion avec quelques infirmières sur le passage. C’est foutrement dommage que Jhey travaille pas aujourd’hui. Comment j’aurais pris plaisir à l’emmener soigner Raphaëlle avec moi, juste pour voir l’expression qu’elle aurait affiché en me voyant avec une autre fille. J’trouve les médocs que j’ai besoin et j’retourne voir la brunette qui attend toujours. Dire qu’elle peut pas faire un mouvement en ce moment parce qu’elle est paralysée par la douleur. J’pourrais tellement profiter de l’occasion pour lui demander tout c’que j’ai à lui demander, mais en même temps je sais pas si j’ai envie d’avoir des réponses à mes questions. « Tout ce mal que tu te donnes pour capter mon attention sert à rien. T’as beau être ma patiente maintenant, mais après ça j’aurais plus rien à voir avec toi, jamais. » Là, j’me décide à terminer son bandage. Une fois que c’est fait, je vais dans le couloir lui prendre des béquilles et reviens m’assoir en face d’elle. J’veux pas les lui donner maintenant, ce serait trop facile pour elle de s’en aller et de trouver autre chose à planifier pour qu’on se revoit après aujourd’hui.
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Raphaëlle Leinenbach
Raphaëlle Leinenbach


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jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. Vide
MessageSujet: Re: jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. jax&rafy ○ getting hurt is not the way to catch my attention, you should know that. EmptyVen 28 Jan - 12:58

La pire erreur de ma vie ? Prendre Jaxhuem Montgomery pour acquis. Quand j’y pense, c’était tellement, tellement bien d’être avec lui ! Je parle pas que des conneries qu’on a bien pu faire, ou bien de la drogue, ou des parties de jambes en l’air ni rien. Je m’en rendais pas compte à l’époque parce que j’étais trop conne et surtout trop égoïste pour le faire, mais rien qu’à sa façon de me regarder, il savait me donner ce sentiment. Pas le truc super cliché qu’on trouve dans l’introduction de tous les romans d’amour, non. Quand Jax me regardait, qu’il me souriait, je me sentais tellement puissante que c’en était vertigineux. J’avais l’impression que j’étais capable de tout, de n’importe quoi. Qu’il me suffisait de claquer des doigts pour que le monde entier soit à mes pieds, qu’on construise des statues et des temples à mon effigie et qu’on fasse des sacrifices à mon nom. Je sais que c’est parce qu’il m’aimait que tout ça arrivait, et c’était tellement bon que j’me demandais même pas ce qu’il pouvait trouver d’aimable chez moi, ou si un jour ça pouvait s’arrêter. Pour moi, et forcément pour Jax, j’étais le centre absolu de l’univers, tout tournait autour de moi, et j’étais toute puissante. C’est pas que je le blâme, loin de là hein, mais toutes ces jolies choses pour quelqu’un comme moi... Comment a-t-il pu croire que ça pouvait donner quelque chose de sain ? Soit. Je l’avoue, je suis une grosse peste irrécupérable. Ceci dit, ça change rien au fait que si je me permettais tout ce que je voulais, c’est parce que lui aussi me le permettait. C’était pas grave de détester sa sœur, pas grave de lui balancer un vase à la figure quand il me faisait chier. Au pire, il se casserait en claquant la porte – ou plutôt je le ferais moi, parce que squatter chez lui, c’était bien meilleur que l’inverse – et puis, deux heures plus tard, on se retrouverait en agissant comme si de rien n’était, comme s’il n’existait que nous deux sur toute la surface de la planète. Toutes les horreurs que je disais, tous les coups de pute que je faisais étaient effacés comme par magie, et je retournais jouer la princesse capricieuse que j’étais avec lui. « T’as droit à un traitement de faveur. D’habitude, j’ai pas de patience avec les salopes dans ton genre. » Maintenant... Maintenant, je me rends compte que c’est parti. La princesse a déserté son royaume pendant trop longtemps, et il va falloir se battre pour récupérer le trône. J’lui réponds pas, non pas parce que je suis pas capable de répartie – les remarques cinglantes fusent dans ma tête, attendant que je choisisse ma préférée – mais plutôt parce que je suis pas venue ici pour ça. Pas pour l’énerver ou lui en mettre plein la gueule, je suis venue pour... Pour lui, voilà. Et s’il faut supporter son humeur avant d’en arriver où je veux, je vais le faire. Même si c’est blessant pour mon ego, et Dieu sait comme Jax est bien placé pour savoir que mon ego, c’est un truc que j’permets pas qu’on touche.

Ouais, je vais tout simplement subir ses attaques sans y répondre jusqu’à ce qu’il ait fini de déverser sa colère sur moi. Je me demande si je mérite vraiment ce traitement ? La saleté de voix haut-perchée dans ma tête me souffle que oui, et j’arrête automatiquement d’y penser parce que je dois me concentrer sur lui maintenant, et pas sur ce qui s’est passé il y a des années-lumière. « Tout ce mal que tu te donnes pour capter mon attention sert à rien. T’as beau être ma patiente maintenant, mais après ça j’aurais plus rien à voir avec toi, jamais. » Où est ma chaussure ? Je vais lui foutre mon talon dans l’œil, et il va voir ce que c’est, de n’avoir plus rien à voir avec moi ! J’essaye de me relever pour le frapper, mais j’ai trop mal à la cheville et me rallonge directement en étouffant un juron. Si je mords encore une fois ma langue pour retenir une sale remarque à son adresse, elle va saigner violemment et il va avoir du mal à la panser. Je pose ma main sur mes yeux pendant qu’il est pas là, et je respire profondément pour me calmer. Putaiiiiin, je déteste ça. Ca me fait tellement chier de ne pas contrôler parfaitement cette situation que je ressens plus aucune douleur à ma cheville, et en fait, j’aimerais bien foutre un coup à la karate kid avec ce pied à Jax, mais si je lui lance ne serait-ce qu’un regard trop noir, il gagne. Il gagne, me déstabilise complètement et je commets sûrement quelques meurtres en série. Quand il revient s’asseoir, je suis assise moi aussi sur le lit, et je le regarde, les bras croisés sur la poitrine. « C’est vraiment nécessaire ? » Je fais un signe du menton vers les béquilles que je compte de toute façon pas utiliser, mais en réalité, je parle de son comportement envers moi. J’espère simplement qu’il relèvera pas la remarque s’il a un truc désagréable à me dire, parce que je trouve que depuis que je me suis pointée, il a été assez blessant. Si c’était quelqu’un d’autre, je lui aurais fait bouffer tous ses mots un à un, mais là... Je suis obligée d’étouffer mes réflexes. Je parie qu’il se rend même pas compte des efforts que je fais pour lui, en plus du fait que je me suis démonté le pied évidemment. Est-ce que ça changerait quelque chose, s’il le savait ? M’en voudrait-il un peu moins ? Plus ? Qu’il me déteste sincèrement, je l’accepterai jamais, jamais, jamais. Mais tout de même, ça m’fait mal que tout en lui me repousse, et avec violence. Enfin... C’est pas trop grave, parce que s’il croit que je vais abandonner aussi facilement, et qu’après qu’il ait fini de me soigner, je vais me barrer pour ne plus jamais revenir, il se met le doigt dans l’œil. A tel point que j’ai envie d’éclater de rire, mais j’évite, parce que j’ai pas envie d’empirer ma situation. « Tu crois que ça mettra longtemps à passer ? » Cette fois, c’est mon bandage que je regarde, mais encore une fois, je parle pas de mon pied. « Parce que ça fait vraiment mal. » Je suis certaine qu’il sait très bien de quoi je parle, après tout, il l’a vécu lui aussi, et en pire. Comme je lui ai dit, la passion, c’est ce dont Jaxhuem est fait. Mais la compassion... j’ai peur que ce soit pas son point fort, ou du moins pas avec moi.
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