J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Riley Amber Bolen et j'ai 20 ans. Je suis originaire de Détroit, ce qui veut donc dire que je suis Américaine. Actuellement, je suis étudiante en sociologie et j'aime ce que je fais. Je suis à Detroit depuis toujours et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis en couple et je dois avouer que je suis heureuse de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de “I AIN'T GOT NO PROBLEMS WITH CUPID !”. (cF : groupes)

CHAPITRE I: DES COUPS TU PRENDRAS MAIS JAMAIS TU TE PLAINDRAS

Mes parents se sont rencontrés plutôt jeunes, ma mère était une jeune femme qui aimait s'amuser et passer du temps avec ses amies, mais lorsqu'elle s'est mise avec mon père, il l'a beaucoup fait changer. Déjà il prenait tout son temps libre, normal vous me direz s'ils s'aimaient. Mais en fait pas vraiment. D'accord ils s'aiment mais mon père ne voulait pas rester avec elle simplement par amour, mais surtout par égoïsme, jalousie et possessivité. Il n'aimait pas passer après les amies de ma mère, il voulait que tout son monde ne tourne qu'autour de lui. Et elle, naïve et amoureuse qu'elle était, à suivit l'avis de mon père et elle a vu de moins en moins ses amies... Peu à peu elle s'est retrouvé isolée avec seulement mon père pour ami et amant.
Vers les 18 ans de ma mère, mon père l'a demandé en mariage parce qu'elle était enceinte. Et oui enceinte de moi... Ils se sont donc mariés deux mois avant ma naissance, avec la présence de leurs familles et les quelques peu d'amis qu'ils leur restait. Surtout des amis de mon père... Mais depuis assez jeune, mon père boit de l'alcool, du coup souvent ils se sont disputés et presque battus avec ma mère, sauf quand elle était enceinte. Il ne voulait tout de même pas tuer leur bébé, ou plutôt "me" tuer lorsque j'étais dans le ventre de ma mère donc il ne l'a pas frappé à ce moment là. Mais il voulait un garçon et puisque j'étais une fille, après l'accouchement, il a fait la tête pendant quelques heures. Il ne m'a prit dans ses bras qu'au bout de trois jours...

Mon enfance passait, j'étais bébé alors je ne m'en rappel pas, mais je me souviens très bien de quelques souvenirs alors que je ne devais pas avoir plus de 5 ans. Un jour, j'étais chez mes grands parents lorsque le téléphone à sonné, c'était ma mère qui racontait à ma grand mère que la veille mon père l'avait pas mal frappé. Je m'en souviens parce que ma grand mère au téléphone avait dit à ma mère qu'il était fou et qu'il devrait aller en prison. Quand on est petit, entendre ce genre de mots pour parler de son propre père, c'est surement "marquant".
Après ça je me suis rendue compte qu'il frappait ma mère, et j'avais peur mais je ne voulais pas qu'il fasse ça alors un soir j'ai couru vers ma mère pour me mettre devant elle, et je me suis prit un sacré coup de poing. J'étais petite, et ce coup de poing avec la force d'un adulte, m'a fait un traumatisme crânien. Ma mère m'a emmené à l'hôpital pendant que mon père c'est assis dans le salon avec une bière a la main et un film à la télé. Il ne voulait probablement pas ma mort mais en tout cas il ne devait pas regretter son geste, je ne sais pas vraiment.

L'hôpital à demandé ce qui s'était passé, naturellement ma mère a menti mais je ne comprenais pas pourquoi on ne disait pas la vérité alors moi, la vérité je l'ai dise. Les infirmières ont dit qu'elles n'avaient pas d'autres choix que de porter plainte contre mon père et qu'il était de leur devoir de ne pas me laisser rentrer chez moi tant qu'elles n'étaient pas sur que je sois en sécurité. Alors la police est allé chez moi et à mit mon père en garde à vue.
Moi je n'y comprenais pas grand chose, alors je ne comprenais pas vraiment la gravité des faits, sauf que la police ne pouvait rien faire d'autre que de le mettre en garde à vue seulement pour quelques heures, alors le lendemain lorsqu'il est rentré à la maison, la première chose qu'il a fait c'est de venir me mettre une énorme gifle... Ma mère a bien tenté de l'arrêter mais il était comme fou, il l'a frappé, je pleurais alors il m'a frappé aussi.
Peu à peu, ma mère et moi étions toutes les deux souvent frappées et blessées par mon père mais on avait apprit à ne rien dire, ne rien montrer, ou mentir aux autres quand on nous demandait ce qu'on avait eu.

CHAPITRE II/ TE REBELLER, EN GRANDISSANT TU FERAS

Ça a duré jusqu'à environ mes 14 ans. J'aimais mon père malgré tout et puisqu'il m'interdisait de sortir après l'école ou autre, je passais mon temps libre avec ma mère devant la télé ou avec mon père à l'aider bricoler, ou jouer aux jeux vidéos. Ça ça me plaisais bien contrairement aux coups, mais dés qu'il buvait les mauvais côtés reprenaient le dessus. Plus je grandissais, plus à chaque crise de mon père j'avais envie d'agir, de trouver une solution de l'arrêter mais je n'y arrivais jamais. Mais un jour j'ai prit mon courage et je me suis opposée à lui, pas avec ma force parce que je n'étais pas assez forte pour le combattre, non au lieu de ça, j'avais un couteau et je le lui ai planté dans l'épaule droite alors qu'il venait de jeter ma mère au sol. Je lui avais crié d'arrêter, et j'avais fait ça. Pour lui faire du mal, et qu'il arrête de s'en prendre à ma mère, je préférais lorsqu'il me frappait moi. J'ai ordonné à ma mère d'appeler la police pendant qu'il était par terre en train d'avoir mal. Peu de temps après la police est arrivée et j'ai clairement pu parler à mon père, lui dire combien il nous avait fait souffrir et que ce que j'avais fait, c'était pour le bien de nous trois. Il a été jugé à 3 mois de prison ferme et des heures de travaux d'intérêt généraux. Puis après la prison il est rentré à la maison et finalement il avait du comprendre parce qu'aujourd'hui il ne boit plus et ne nous a plus jamais frappé ni ma mère ni moi. Depuis qu'il est revenu de prison, j'ai pris la décision de ne plus lui parler, je ne lui adresse plus la parole et je ne comptes pas le refaire un jour. A part si c'est important, mais jamais je ne lui pardonnerais ce qu'il a fait de la vie de ma mère et de la mienne. Même s'il ne boit plus, bien sur il se dispute encore avec ma mère, mais ça ne va pas plus loin. De toute façon aujourd'hui il connait bien mon caractère, je suis devenue une fille forte, je ne me laisse pas faire et s'il devait me frapper de nouveau, je me battrais avec même si j'en perdrais peut être la vie sous ses coups, mais je ne me laisserais plus faire. De même s'il frappait de nouveau ma mère...

CHAPITRE III/ APRÈS LES LARMES, LE BONHEUR TU CONNAITRAS

Puisque mon père à cessé de boire et d'être violent, j'ai pu finir mon adolescence plus ou moins normalement. Je me suis entouré de copines, de bonnes copines d'ailleurs avec qui j'ai été a mes premières fêtes, à qui j'ai raconté mes premières histoires d'amour, ma première fois, puis les fois d'après... J'ai couché avec pas mal de garçon depuis mes 17 ans mais je ne m'en plains pas, j'ai toujours aimé le sexe depuis que je le "connais". Aujourd'hui je me sens très bien et même si j'ai un passé douloureux, ça ne me fais plus grand chose d'en parler, j'ai su me forger un caractère assez fort pour ne plus en pleurer, pour ne plus être touché par des insultes ou des paroles méchantes. Certains pensent que je ne suis pas une fille sensible ou autre, c'est faux je le suis, mais je ne me laisse simplement plus faire et je préfère ne pas faire attention aux mauvais côtés de la vie tant que j'en vis aussi de bons. Mon bonheur, j'espère le garder aussi longtemps que possible, j'ai un copain depuis bientôt un an et tout se passe bien entre nous, j'en suis très amoureuse et je n'ai pas l'intention de changer ça. [/i][/size]

Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgé(e) de 21 ans. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens de France. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que je l'ai vu sur PRD et je le trouve plutôt joli ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.