J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Ahàron Horswood et j'ai vingt-cinq ans. Je suis originaire de Détroit, États-Unis, ce qui veut donc dire que je suis américain. Actuellement, je suis ambulancier et j'aime bien ce que je fais. Je suis à Détroit depuis ma naissance et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis célibataire et je dois avouer que je suis très loins d'être heureux de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de I hate cupid !.

« J'ai vingt minutes, dépêche . » J'me rapproche de Mme Davenport et je pose mes lèvres sur les siennes. Elle se plaque contre moi, et j'me prive pas. Mes mains se balladent sur ce corps qui est miens depuis environ deux mois. C'est faux, j'le partage avec son mari, le père de mon ex-petite amie, Jheylann. J'y pense pas, elle me manque et bodel, j'veux pas m'l'avouer. J'suis fière, j'suis con et je l'assume. Je n'ai pas la présence d'esprit de tout arrêter entre moi et la mère de Jheylann. J'réalise rien. C'est dégueulasse, c'est crasse, mais quand j'suis avec elle, c'est comme si Jhey était encore à moi, comme si j'avais pas fait la pire connerie de ma vie en arrêtant tout entre elle et moi. J'arrache carrément le débardeur de la femme qui se tient devant moi et elle me pousse sur le lit. Vingt minutes ? Ça peut s'faire. Je pose mes lèvres dans son cou et elle me griffe le dos avec ses putains d'ongles. Je relève ma tête vers elle et on attend pas plus longtemps. On se défait de nos vêtements restants en vitesse, les laissant un peu partout sur le sol. C'est pas c'qui a de mieux, c'est pas une relation durable, ça ne pourra jamais l'être. J'la baise. Comme si c'était la première fois, comme si c'était la dernière. Ma seule autre expérience, c'était Jheylann. C'était largement suffisant dans la mesure où elle, c'était mon putain d'univers. J'avais besoin de rien d'autre, ni de personne d'autre. Evidemment, j'sais pas pourquoi, mais j'trouvais pas ça normal de trouver la femme de ma vie à quatorze ans. Onze ans de ma vie passée avec elle. J'ai abandonné, j'ai arrêté. J'suis pas un battant, j'ai jamais été celui qui s'accrochait jusqu'au bout. Peut-être que j'aurais dû. On change de position et elle se retrouve sur moi. « Oh putain ... C'EST PAS POSSIBLE ! » J'relève la tête et j'aurais espéré que ça n'arrive jamais. Jheylann Davenport dans toute sa splendeur était entrée dans la chambre. Je sais que j'suis dans la merde, que la mère de Jheylann est dans la merde et que j'vais en baver. Oh ouais. Toutefois, cette pensée m'reste dans la tête que quelques instants. Ça dure pas, parce que tout ce que je vois c'est le regard broken de la brunette qui viens d'entrer dans cette chambre de motel. C'est juste là que je réalise que merde, j'suis pas à la bonne place. Le seul endroit où j'aurais envi d'être c'est près d'elle, à la réconforter de tout et n'importe quoi. La serrer dans mes bras pendant un orage, la réconforter lorsqu'elle s'engueule avec sa mère ou autre. Je réalise trop tard que ça va être plus ardu que n'importe quoi de retourner vers elle. Faux, ça va être plus hard qu'elle m'laisse revenir. I screwed up hard. « JHEYLANN !!! » C'la mère qui parle. Elle est entrain d'enfiler ses fringues et merde, j'me bouge. J'remet mes boxer et mon jean, je cours après Jheylann. J'aurais jamais dû m'laisser entrainer dans c'truc. C'est fait et maintenant je vois bien que la brune qui déjà, se urge vers sa caisse est cent fois mieux que moi. J'ai pas le temps de rejoindre sa voiture qu'elle est déjà partie. Partie en m'faisait un doigt, partie en larme. M'laissant moi avec mes remords, un truc que j'étais pas habitué d'ressentir. J'enfile mon t-shirt finalement et j'me dis que merde. Les chances sont de 1 sur 1 000 000 pour qu'elle me pardonne. J'compte bien la saisir.
.
« T'ES QU'UN CONNARD, HORSWOOD. T'ES CONNNNN !! » damn right. J'suis le pire con de la pire espèce. Ces mots que Jheylann avait prononcés avec tant de hargne s'enfonçaient en moi comme une lame. À ce bar merdique, j'noyais mon putain de chagrin. J'm'acharnais pas réellement sur moi, mais plutôt sur le mal que j'avais causé. Ça m'rendais malade à un tel point. Je dois boire. Encore et encore, j'veux tout oublier, tout effacer. J'voudrais retourner dans le temps, changer quelque chose, m'faire réfléchir un peu. Jheylann Davenport, c'était la femme de ma vie. Il avait fallut que j'me tape sa mère et qu'elle le découvre pour que j'm'en rende compte. J'commande une vodka double pour au moins la dixième fois de la soirée. Il n'est pas encore tard, du moins il y a encore du soleil à l'extérieur. J'suis toutefois mort de fatigue. J'ai beaucoup trop bu et j'ai fuck trop envie d'me tuer. Je sais que c'pas un option. J'ai une connasse de petite sœur qui a besoin d'ma gueule d'ange. Un ange ... Si la seule chose que j'ai en commun avec ce truc qu'on appelle Divin, c'est bien le physique. J'ai ce type de gueule qui encourage tout le monde à m'faire confiance sans remise en question. J'ai rien dis à personne, sauf à ma sœur. Elle est bien la seule à qui j'parle vraiment. J'termine mon verre et j'veux en commander un autre. J'en veux autant qu'il m'en faudra pour oublier ma bêtise. Faut croire que même les plus forts alcohol ne sont pas assez pour m'faire oublier. Oublier le regard de Jheylann, ses larmes, ses cris. Y'a rien qui puisse effacer tout cela, c'est dans ma peau, merde. C'est partout. J'entend quelqu'un qui entre dans le bar. J'me fais solidement empoigné par le bras. Je retourne mollement la tête pour voir Noah. Il m'aide à m'lever même si j'suis une putain de ruine qui veut pas se redresser. « Oh tu sais, personne ne vaut la peine que tu fasses la gueule comme ça. Jhey te mérite pas. » Il ne sait pas c'qui se passe. J'ai envi de lui éclater la figure, même si il essait d'me remonter le moral. Il me soutient alors qu'on sort à l'extérieur. Il m'explique vaguement que ça fait des heures qu'il me cherche avec les autres. Ma sœur serait fuck trop inquiète. Fais chier, j'ai pas vraiment envi de voir les autres. J'ai pas vraiment le choix, bordel de merde. La seule chose que j'arrive à dire, la seule chose qui franchit mes lèvres avant qu'un voile noir s'installe devant mes yeux, sont de simples paroles. Retournant dans ce rôle pour une énième fois. Celui de la personne prête à tout pour en sauver une autre. « c'est pas vrai. Elle, elle est juste parfaite. »

Un café et que ça presse. J'ai été de service pendant dix putain d'heures. Je roulais sans fin avec un autre ambulancier depuis dix heure du soir jusqu'à huit putain d'heure du matin. C'est pas comme si j'avais à me plaindre, mais je crève de sommeil. J'débarque à l'hôpital. Je crois Jaxhuem et j'le salue de la tête. Pas assez d'énergie pour faire un effort, pas assez de force pour retourner chez moi. Je met un pied dans la salle des employés et je m'arrête brusquement. Il y a Charlee St-Clair qui m'fonce dans le dos, alors qu'elle était à ma suite, mais j'm'en fou. Jheylann Candice Davenport se tient assise à une table, l'air aussi exténuée que moi. En temps normal, je l'aurais prise dans mes bras et elle se serait endormie sur mon épaule pendant un cour laps de temps, je l'aurais regarder dormir et peut-être aurais-je sombré dans le sommeil à mon tour. Ce n'était malheureusement plus possible par ma faute. J'me prends un café et j'en consomme une rassade brulante avant de lui adresser la parole. Je m'approche doucement d'elle et je souffle « Tu devrais retourner dormir. Tu tombes de fatigue. » Elle sursaute. J'croyais pas avoir été si discret que cela. Entre Charlee qui est encore entrain de se lamenter et le fait que ma fatigue augmente mes risques de m'faire foncer dans tout et n'importe quoi. J'avais prévu le coup et je lui tendit un autre café. Elle semblait assurément en avoir besoin. Elle le contemplait pendant un moment. Je la regarde, amusé « Ahàron ... » Je sais ce qu'elle va m'dire. Je ne veux pas l'entendre et Dieu sait que j'suis trop têtu pour avouer quoique ce soit. Je sais que c'est mieux pour elle et moi de ne plus se voir. J'y arrive tout simplement pas. C'est un peu comme demander à un accro à l'héroïne d'arrêter d'en consommer, d'arrêter C'qui lui fait du bien même si c'est pour au final, lui détruire la vie. Je ne peux pas abandonner même si ça fait un mal de chien. « C'est juste un café, Davenport » Elle tend la main vers la boisson chaude et sans le vouloir vraiment, nos doigts se touchent. C'est une décharge dans tout mon corps, c'est un putain de choc. Le contact de ses mains douces et congelées, sous les miennes usées et bouillantes, ça m'bouleverse. Je me saisit doucement, naturellement de sa main. Un geste répété des centaines de fois auparavant. Je caresse doucement le dessus de sa main avec mon pouce et elle se crispe. Elle se lève brusquement et sans un autre geste et s'en va. Sans son café, sans moi, rien. « Reste loins, Ahàron. J'veux pas t'voir. » elle a le mérite d'être directe, même si je sais que elle n'en pense pas un mot. 

J'sais pas c'qui m'arrive. Pendant deux putains de mois, j'ai baisé la mère de mon ex petite-amie. J'ai jamais éprouvé de remords, j'ai jamais pensé aux dommages collatéraux. Je ne pouvais pas penser dans l'optique que Jheylann pourrait le découvrir. J'ai toujours su comment partir au bon moment, comment ne pas m'faire repérer. Depuis ma tendre enfance, je dégage cette apparence d'enfant parfait. J'ai toujours été celui qui semblait être angélique. Je n'étais pas turbulent. J'étais toujours le premier à l'urgence pour tout de sorte de connerie, mais règle générale c'est pas de ma faute. J'ai fait le con pendant un moment sans réaliser. Maintenant je paie. Je comprend finalement et je goûte un peu à la même déception. Cette douleur cuisante qui avait prit possession de Jheylann lorsqu'elle m'a vu en pleine partie de jambe en l'air avec sa mère. Depuis bientôt quarante-huit heures, y'a qu'un seul nom qui trotte dans mon esprit. Un nom, des images, je ferme les yeux et la colère m'envahi de nouveau. « Jaxhuem. » je l'ai pas encore revu. Pas depuis que Jheylann m'a avoué dormir dans son appartement, pas depuis que j'sais qu'il a embrassé la femme que j'aime. Évidemment, nous sommes pris. Jaxhuem, Jheylann et moi on travaillent à la même hôpital. Se croiser encore et encore. J'me suis embarré dans ma chambre. J'sais que Callie fait de son mieux, je sais qu'elle veut que j'me sente de nouveau bien, mais c'est difficile. La seule chose qui pourrait m'soulager n'arriverait pas. Alors au lieu de réagir en grande personne de vingt-cinq ans, je réagis comme un débile. Je fume. Cigarette sur cigarette, joint sur joint. J'suis certain d'avoir mis en fonction l'alarme anti-incendie. Ma chambre est un putain de bong. J'suis défoncé, je plane grave et pourtant j'me sens décidément pas mieux. La porte s'ouvre sur une blonde que je reconnais immédiatement. Livia, la sœur de Jax. La personne qui était décidément la plus proche de moi depuis que Jheylann n'est plus au centre de mes champs d'activité. Elle ouvre ma fenêtre malgré mes protestations et je vois bien qu'elle est irritée. Elle pose sa main sur sa hanche, me regarde et soupire, découragée. « Jaxhuem » Elle sait c'que j'veux dire. Olivia Montgomery-Phipps sait tout de moi. Depuis qu'elle est arrivée de Phoenix, on est de bons amis. Là ou moi et son frère on va s'faire la gueule, elle en rigole et on passe à autre chose. Elle s'approche de moi et s'asseoit sur le lit à mes côtés. Je referme mes bras sur elle et bordel que ça m'fait du bien. J'ai pas grand chose à raconter, elle sait. Elle sait que j'me sens mal par rapport à Jheylann, que je veux massacrer son frère et que en gros, j'sais pas quoi faire de ma vie. Olivia est chiante, Olivia est chaude, mais Olivia c'est celle qui m'comprend. « T'es une ruine, Horswood. Fait quelque chose, récupère-la. Vous êtes fait pour finir ensemble, c'est indéniable » Je sais bien qu'elle a raison. J'sais juste plus quoi faire. J'ai essayer d'me faire pardonner, j'ai voulu la faire craquer et j'ai même été fuck broken par toutes les merdes qui arrivent par ma faute. Elle veut plus de moi, mais j'vais pas abandonner. Alors que je m'étend sur mon lit avec Livia, un réconfort immense, mais si petit contrairement à la présence de Jheylann et je pense. Je sais que j'vais prouver à la brunette qu'elle a tord. Ahàron Horswood n'a jamais vraiment désiré quelque chose, mais lorsqu'il veut, il trouve un moyen.

J'fume clope sur clope, j'en ai marre de m'morfondre. Olivia a totalement raison, merde. J'veux la récupérer. Jheylann Davenport, c'est avec moi qu'elle doit finir. Pas avec personne d'autre, surtout pas Jaxhuem. MERDE, elle fait quoi avec lui. J'ai rien contre lui, mais merde. Il sait tellement c'qu'elle représente pour moi, ça m'rend malade. J'ai envi de frapper le mûr où je suis appuyé, j'ai envi de foutre la merde, j'sais juste pas comment réagir. Je sais que c'est un juste retour des choses, mais j'aurais jamais pensé que ça ferait aussi mal. J'arrête pas de le voir. Lui, elle. Là où c'était supposé être moi, où ça a toujours été moi. J'ai une pause, j'suis à l'extérieur de l'hôpital. J'arrive pas à dealer avec ce sentiment. Celui que peut-être, j'suis entrain de perdre. J'veux pas y croire et c'est certain que j'vais pas abandonné. Je tourne mon regard vers la porte coulissante de l'hôpital et y'a Jaxhuem qui en sort. J'serre les poings, j'exhale de la fumée et j'écrase ma cigarette. Il se dirige vers moi, Jhey n'a sûrement pas dû lui dire que j'savais qu'elle était chez lui, qu'il l'avait embrassé. several times. « Hey, Ahàron t'aurais pas v ... » J'pas capable de lui répondre, pas capable d'me retenir et j'lui fout un coup de poing sur la gueule. Il est franchement surpris, il ne s'y attendait pas. J'le pousse sur le mur et il me repousse brusquement. « RESTE LOINS D'ELLE PUTAIN !! » Il comprend bien assez vite. Il semble pas le moindre du monde ennuyé et j'suis loins du sentiment qu'il va sagement m'écouter. Il est pas du genre à suivre les règles et j'sais pas. C'est un sentiment comme ça. J'le touche plus. J'ai pas vraiment envi d'me prendre un coup en pleine gueule non plus. Il a beau m'faire chier grave en ce moment, il en reste encore mon ami. Du moins j'le crois. « j'ai rien eu à faire Horswood, elle est venue toute seule comme une grande. Et c'est à Jhey de décider. Qu'est ce que t'as foutu, merde ? » Je ferme les yeux deux secondes. J'sais qu'il m'examine le visage, Il pense peut-être que ça m'fait juste chier qu'il l'ait embrassé ? J'ai fait bien pire avec sa mère, alors c'est pas ça. C'est plus que merde. J'ai conscience que Jheylann Davenport pourrait le choisir lui. Ça m'ferait un putain de mal de chien. « Ça t'regarde pas » J'veux pas qu'il sache, c'est pas de ses affaires. Si y'a une personne qui devrait lui dire c'est Jheylann qui crèche chez lui. J'suis tellement pissed que j'en tremble, merde. C'est pas dans mes habitudes, habituellement j'ai jamais à travailler pour avoir quelque chose. Je l'ai tout simplement. C'est rafraichissant et en même temps totalement chiant. Il me fait chier, ma vie m'fait chier. « Montgomery, restes loins d'elle. Tu sais très bien que peut importe c'que tu fais, c'est moi qu'elle va choisir au final. T'as pas intérêt à la toucher again, j'te jure. » Je sais que toute menace est innutile contre lui. De un, parce que niveau muscle, il me dépasse. Sauf que contrairement à lui, maintenant, j'ai rien à perdre. J'ai déjà tout perdu, alors que lui il a tout à perdre. « t'as tout faux, Horswood. Tu l'as blessé jusqu'au point de non retour. » Damn right, j'le sais très bien.

 .

Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme canon âgée de dix-sept ans. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens du Canada. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que aime-si m'a donné le lien et je le trouve pas vraiment super . ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.