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JHEY ☂ cause nothing feels like home, you're a thousand miles away

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AuteurMessage
Jheylann C. Davenport
Jheylann C. Davenport
    ❝there is a hell, believe me i've seen it. there is a heaven, let's keep it a secret ❞


→ pseudo : emmecie.
→ célébrité : ashley greene.
→ crédit : ashesdust.
→ messages : 120
→ emploi : infirmière à l'hôpital de detroit.
→ arrivée à phoenix : 26/08/2009

« cupid & you »
« the one you love » : LMFAO!
« about your entourage »:
« cupid put me in »: i hate cupid !

JHEY ☂ cause nothing feels like home, you're a thousand miles away Vide
MessageSujet: JHEY ☂ cause nothing feels like home, you're a thousand miles away JHEY ☂ cause nothing feels like home, you're a thousand miles away EmptyMer 1 Déc - 23:44

JHEYLANN CANDICE DAVENPORT
FEATURING ASHLEY GREENE

JHEY ☂ cause nothing feels like home, you're a thousand miles away Tumblr_lcr9l2jzL71qbdmkio1_500
(C) TUMBL
J'ai entendu dire qu'il fallait que je vienne me présenter personnellement à Cupid. J'espère que par pitié - ou pas - il m'épargnera un peu, non ? Mon nom complet est Jheylann Davenport et j'ai vingt-quatre ans. Je suis originaire de Albuquerque, Nouveau-Mexique, ce qui veut donc dire que je suis américaine. Actuellement, je suis en dernière année à la fac au MacAuley School of Nursing et j'aime ce que je fais. Je suis à Détroit depuis quinze ans et compte bien y passer le restant de mes jours. En ce qui concerne mon statut civil, je suis célibataire et je dois avouer que je suis incapable de dire si ça m'plaît ou pas, ça ne m'était jamais encore vraiment arrivé de l'être. Finalement, je crois tout de même que je devrais donner un coup de main aux gens qui me classeront dans ma catégorie en leur disant que je fais partie de i hate cupid. (cF : groupes)



« Mmpff ». Des paroles aussi intelligibles, c'est parfaitement digne de mon état d'âme présentement. Je m'agite en réalisant que y'a un poids contre moi qui m'empêche de bouger à mon aise. J'ouvre péniblement les yeux, bat des paupières, détourne la tête pour faire une découverte. Putain, ce qui m'empêche de me déplacer, ce sont les bras de Jaxhuem qui me retiennent fermement contre lui. Je prie avant de baisser les yeux en espérant de ne pas, surtout, être complètement nue. Je recommence à respirer quand j'remarque que j'suis en boxer & t-shirt ample, rien que l'on puisse cocher comme vêtement sexy cherchant à allumer. Je me détourne comme je peux, ses bras me tiennent tellement forts que j'réussis même pas à m'arracher de son étreinte. Je reconnais son salon, je sens son souffle dans mon cou, et je frissonne. Merde, comment ça se fait qu'on crèche là plutôt que dans nos lits respectifs, bien qu'à quelques pas de distance si un jour l'un ou l'autre se décide à les franchir? « Jaxhuem » que je lâche doucement. Il se contente tout simplement de lâcher un grognement, et me resserre encore davantage contre lui. J'étouffe presque, merde, il est malade « Jax, hého, j'ai besoin d'air, pour respirer, faut qu'mes poumons puissent s'gonfler... ». Ses paupières s'animent, mais il refuse volontairement d'ouvrir les yeux, putain. Je passe mes mains dans son visage comme un enfant, comme pour le forcer à m'laisser sortir l'étau qu'il forme à l'aide de ses bras. J'suis à peu près sûre qu'il a sourit sous mes paumes « Tu fais chier Montgomery, laisse moi m'lever ». Je pince sa joue, tire sur sa lèvre inférieure, j'étais à deux doigts presque de lui foutre un doigt dans le nez ou de l'étouffer que j'ris tellement c'est pathétique comme situation « J'te déteeste lâche moiiiiiiiiii ». Une petite voix stridente de gamine, et que pour me faire chier, ses mains descendent et mon bassin se trouve contre le sien, ses mains profitant du pan de chandail remonter pour prendre la chaleur de mes hanches. Faut que je change de tactique, d'ailleurs j'viens d'entendre mon cellulaire vibrer sur la table de la cuisine et j'suis trop curieuse de savoir qui m'envoie un SMS. Je mords ma lèvre inférieure, passant de gamine à femme-chat, ça risque de chauffer sous la ceinture, pauvre garçon.

« Jax... ». Je pose ma main sur la sienne, toujours rivée à ma hanche découverte, « Si tu m'laisses pas tout de suite, ça va t'faire mal ». J'attends une seconde, puis deux, jusqu'à dix. Toujours aucun mouvement, c'est qu'il a pas encore compris à qui il a affaire, Montgomery. Je m'approche de son visage alors que je fais remonter sa main le long de mon corps, passant sur les hanches, s'arrêtant à la limite où sa paume parcourerait ma poitrine, laissant la mienne émerger, un sourire amusé sur les lèvres en remarquant un tic apparaître sur son visage. Je bloque son ascension de mon bras tandis que mes mains à moi remontent tout au long de son torse, partant de sous le nombril jusqu'à ses pectoraux. Mon visage au creux de son oreille « J'vais te chauffer à t'en donner envie de pleurer comme un gamin ». Ma langue parcoure son cou, mes lèvres se posent sur sa mâchoire carrée, en parsème chaque millimètre carré du reste de baume à la vanille qui tient encore sur mes lèvres, j'ondule le bassin contre le sien, sens ses doigts se crisper et remonter histoire d'atteindre la zone que j'lui bloque Je bloque son ascension de mon bras tandis que mes mains à moi remontent tout au long de son torse, partant de sous le nombril jusqu'à ses pectoraux. Mon visage au creux de son oreille « Tiens-toi Jaxhuem, tu dors présentement, c'est ça? ». Mes lèvres sous son menton, remontant doucement jusqu'à embrasser sa lèvre inférieure en tendant mon corps contre le sien. Je ne m'attendais pas à ce qu'il referme ses bras à ce moment-là et j'me retrouve en quelques centièmes de secondes avec sa langue contre mes lèvres, ses deux mains sur mes fesses et me retourne afin que j'me retrouve par-dessus lui « C'est la princesse qui réveille le prince charmant pour une fois ». Sa voix rauque, son souffle contre mes lèvres, ses mains me tenant fermement contre lui. Je suis prise de court, honnêtement, mais j'suis loin d'être fichue, quoique j'commence à être excitée, mauvais signe, très très mauvais signe, si vous voulez mon avis « Tu sais ce qu'elle en dit, la princesse? ». Mes mains font le chemin inverse en laissant de longues traînées rougeâtres sur le torse de Jaxhuem « Crève ». On reste là, quelques secondes, à se fixer dans les yeux qu'il se redresse, amusé « On appelle ça marquer son territoire c'que tu viens d'faire Davenport? ». Je souris, posant ma main sur sa joue, mon pouce frôlant ses lèvres « Depuis quand t'es ma chose Jax? ». Il se rapproche d'autant plus, j'commence à me dire que la proximité me fait perdre le fil de mes pensées. Je suis carrément assise sur lui, ses lèvres sont tellement proches des miennes, son regard me fixe tellement intensément, c'est... fuck, putain, je vais m'brûler si j'me bouge pas tout de suite de là « Dès l'instant où tu m'as laissé te mater dans la douche ». Sa main sur ma nuque, il attend une réponse, il ne sera pas déçu « Tu sais ce qu'il y a de bien quand tu fais du lèche-vitrine? ». Je laisse la phrase en suspens et frôle mes lèvres des siennes « T'apprécie encore plus quand tu prends possession de l'objet par la suite ». Y'a un frisson qui me traverse, Jax sent mon hésitation et en profite pour sceller nos lèvres. Étrangement, à force de parcourir son corps des doigts, y'a pas à dire, ses lèvres, c'est le summum. C'moi qui force ma langue dans sa bouche, qui arque mon corps contre le sien et qui l'embrasse comme si c'était la dernière chose que j'pourrais faire, comme si c'était la chose à faire, comme si j'en crevais pas d'envie depuis un mois déjà. D'abord surpris par l'intensité et la passion, Jaxhuem n'a pas pris longtemps à se laisser prendre au jeu et même à mener la danse. Je soupire contre ses lèvres quand j'ai l'occasion de respirer, et l'idée de retirer mes vêtements et les siens, les balancer le plus loin possible et de baiser comme des sauvages là, tout de suite, ici et maintenant. Je mords sa lèvre quand il s'approche de nouveau, mais ça l'allume juste davantage. Mes bras autour de son cou, je ne sais pas combien de temps j'ai passé à m'prélasser contre ses lèvres, mais c'est alors que Jax s'était relevé pour m'entraîner vers la chambre que j'entends mon portable vibrer. J'entourais de mes jambes la taille de mon colocataire et j'avais les lèvres gonflées à force de l'embrasser comme une forcenée. J'me recule si vivement que j'manque me fendre le crâne en tombant sur la table « Oh putain, puuuuuuuutain ». Je cours vers la cuisine, attrape mon portable, passant à deux doigts de presser mes lèvres sur l'écran pour le remercier de m'avoir éviter de... de quoi, au juste? Je crève d'envie de m'envoyer en l'air avec Jaxhuem, je l'ai dans la peau, chaque putain de fibre de mon corps cherche à retourner contre lui, incrédule, piqué au vif, dans le salon « Pourquoi tu m'as laissé faire çaaaaa? ». J'ouvre mon portable « Jheylann ». Je suis complètement partie sur mon délire. J'ai chaud, j'ai froid, j'suis bouillante de désir et au comble de l'ivresse à cause des caresses, mais j'peux pas. Pas comme ça. Pas avec lui. Pas.. « Jheylann ». Je l'entends même pas. Les textos, ils viennent d'Ahàron. Il veut m'voir. Il a besoin d'me parler. Je relève la tête en entendant de nouveau mon nom. Je mords ma lèvre, je crois que j'ai abusé et que j'vais lui donner une raison d'me traiter de salope de le laisser dans cet état-là « Oublie tout de suite l'idée de te tirer alors que.. ». Et je l'entendais jurer de la cage d'escalier, désolé Montgomery, t'avait qu'à pas être aussi agréable à torturer!

Je suis dans ma voiture, les mains crispées sur le volant, les yeux rivés dans le rétroviseur à regarder mon reflet. Je suis devant chez lui, que devant la maison, et je me sens tout à l'envers. J'ai l'impression d'en avoir trop fait, et pourtant je suis partie en trombe de l'appartement. Je me demande même pourquoi, parce que je m'étais juré de ne plus céder au moindre caprice d'Ahàron. Évidemment, lui, quand il était question des miens, il bronchait pas. Je n'avais même plus besoin de m'exprimer avec des mots qu'il venait me retrouver quand je risquais d'en avoir besoin, quand le ciel s'assombrissait, par exemple, la veille d'un examen de littérature anglaise... peu importe. Si j'avais besoin de quelque chose, il le savait, et qu'il soit avec ses potes ou avec cette connasse de blonde qu'il appelle sa meilleure amie - non, je n'ai jamais supporté que qui que ce soit tourne autour de lui, quitte à me donner en spectacle pour démontrer qu'Ahàron Horswood était ma propriété - ou qu'il traîne à la maison avec sa soeur, j'étais sa priorité. Il était la mienne, ce n'était qu'un juste retour des choses, non ? « Jheylann, tu t'apprêtes à faire une connerie monumentale » que je souffle pour moi-même, mangeant le baume vanille sur mes lèvres. Ce n'est pas bien de me risquer à aller le confronter dans l'état d'âme où il me manque, parce que oui, le nous d'avant me manque, ses bras me manquent, son corps me manque, sa voix rauque au réveil, sa manière propre de ronronner quand j'glissais mes doigts dans les cheveux ou encore de m'attraper par la taille et me tenir contre lui si fermement que j'en avais des traces de doigts rougeâtres des heures au niveau des hanches. Je m'en foutais, avec Ahàron, j'étais bien, j'étais moi, j'étais ce que j'ai toujours été. Tout est différent, maintenant. C'est sa faute. C'est la mienne. Il a ses tords, j'ai les miens, mais si on avait songé parfois à rompre, cela n'avait jamais été aussi définitif que maintenant. La coupure est trop profonde, la douleur trop intense, la rancoeur et l'amertume trop tenace. Mais il a le don de me faire douter de tout, de moi, de ce que je tente de reconstruire, un moi sans lui, et ça demande vachement. Mon portable vibre.

Ahàron a écrit:
Je te vois. T'es belle.

Y'a une boule qui se forme dans ma gorge tandis que je sors les clés du contact, referme la portière derrière moi. Mes talons claquent sur le dallage de l'entrée et j'ai envie de crier/pleurer/partir à la course. Je vais devoir faire face à la famille Horswood, qui ne connait pas les raisons nébuleuses de la fin de cette relation qui dure depuis qu'on a treize ans. Une décennie d'amour. Quelques années de jeunesse qui a simplement augmenter la complité qui existait entre lui et moi. Tellement longtemps que je connais sa petite soeur, ses parents, sa famille, son monde, son univers. Je le connais sur le bout des doigts. Je connais chaque parcelle de sa vie, chaque moment marquant, chaque instant. Je connais chaque parcelle de son corps par coeur. Je le connais mieux qu'il ne se connaît, lui, j'en suis pratiquement certaine. Je tire sur le pan de mon long haut blanc, resserre ma veste contre moi alors que je cogne à la porte tandis que mon coeur tambourine dans ma poitrine. Aucune réponse. Sans y penser, j'ouvre la porte, par habitude. Je me mords la lèvre une fois à l'intérieur « J'suis désolé, j'étais dans la cuisine et... ». J'aurais du m'en douter. Il se devait d'être à ce point-là beau à m'en donner des vertiges. En complet. Dire qu'il fallait que j'use de ruses - ou alors de charmes, tout aussi efficace - pour lui faire enfiler un costard/cravate « J'arrive d'une rencontre pour le boulot, et j'ai pensé à toi et... ». Il se tait, attend que je dise quelque chose. J'y arrive pas. C'est drôle ce silence gêné quand on sait qu'on a tout fait ensemble. Tout, sauf se trahir de la même façon. Moi, tentant de l'oublier, coupant les liens. Lui, se tapant ma mère « Où sont Callie et tes parents? ». Je pose la question en désespoir de cause, même si je me doute que la réponse est évidente : on est que lui et moi, et c'est pas bon. Du moins, pas pour moi, pas avec l'effet dévastateur qu'il a encore sur moi « Callie remonte le moral d'une copine, les vieux sont sortis. Y'a que toi et moi ». Je redoutais qu'il souffle ça. Je retire lentement mes talons, effectue quelques pas timides, croise les bras sur ma poitrine « Pourquoi Ahàron? Tu pensais qu'il se passerait quoi quand j'arriverais? Qu'est-ce que tu veux? ». Si je sais une chose, c'est qu'Ahàron ne fait jamais rien pour rien. J'avais raison. Il s'approche, et je le suis du regard, mes prunelles sont braquées sur lui, suspicieuses, et avec raison. En moins de deux secondes, il presse ses lèvres sur les miennes...

Je le repousse vivement, balançant mes paumes sur son torse « HORSWOOD! ». Il me regarde drôlement, puis son regard s'assombrit, soudain triste. Je m'essuie la bouche, tente de calmer mes tremblements. À quoi je pensais? Je retourne vers l'entrée, enfile mes talons, pestiférant contre les mâles que lorsque je relève la tête, ses paumes se posent doucement sur mes pommettes, glissent sous ma mâchoire, son regard s'accroche au mien « T'en va pas. J'suis désolé. C'est... Jhey.. Jhey je t'aime encore, j'vais toujours t'aimer, je suis... ». Je pose mes doigts sur ses lèvres, c'est l'énième fois que je dois me répéter, et chaque fois, c'est plus difficile de conserver un ton convaincu. Il m'a dit qu'entre nous ça ne pourrait jamais être terminer pour de bon, et j'hésite à savoir si ça me plaît ou non « Je t'aime aussi, Ahàron, mais ça ne suffit pas. Tu as vu ce que ça donne? On se fait du mal, tu m'en as fait, tu en es conscient. On doit se voir à l'hôpital, alors on doit être capable de supporter de se croiser, mais c'est tout... ». Il mord sa lèvre. Mon dieu qu'il est beau. Bon dieu, qu'est-ce que j'ai aimé ce mec, qu'est-ce que je peux encore l'aimer. Ses doigts se crispent sur mon visage, et son front se colle contre le mien « On peut pas être comme ça, pas toi et moi, j'peux pas me contenter d'te regarder et d'savoir que t'es pas à... ». À toi, Ahàron? J'ai été toute ma vie à toi, et regarde où ça m'a mené. Son corps est si proche du mien, attrayant, magnétique. Sans m'en apercevoir, je pose les mains sur son torse, les dépose là, sur son veston, mordant l'intérieur de ma joue « C'est difficile pour moi aussi, mais faut avancer, Ahàron, et même si ça me désole, je dois le faire sans toi ». J'ai l'impression que plus je tente de m'éloigner, plus je tente inconsciemment de le retenir, lui. Ses lèvres frôlent les miennes, et je frissonne. Il faudra plus que des paroles maladroites et un corps qui ne demande qu'à envoyer paître mon orgueil et d'succomber au seul garçon que j'ai laissé prendre une place aussi importante dans ma vie. Comme je recule pas, il se colle contre moi et son souffle m'étourdit. Il faut que je réagisse. Il faut que je lui dise quelque chose pour le faire reculer de lui-même, quitte à le rendre furieux « Je vis chez Jaxhuem ». Il fige, recule légèrement la tête, me regarde, incrédule. Je lève les yeux au ciel, ça ne suffit pas. Ça ne suffira pas, je respire un bon coup, puis ajoute « Je l'ai embrassé, Ahàron. Plus d'une fois ». Je recule contre la porte, il semble blême de colère, d'incompréhension. Ses poings se crispent, et j'ai peur. Peur pour la première fois de ma vie d'Ahàron Horswood. Je peux être certaine qu'il n'a plus envie de m'approcher pour ce soir, en tout cas « Lui en veut pas, c'est ma faute à moi ». Il me regarde avec une expression proche du dégoût, et ça me fait incommensurablement mal. Nettement plus que je l'aurais cru. Je pose ma main sur la serrure. La tourne légèrement « Jheylann ». Je tremble « Jheylann, regarde-moi ». Je lève les yeux tant bien que mal, la main crispée sur la poignée de porte « Je t'aime, et rien ni personne n'y peut quoi que ce soit. Rien ni PERSONNE n'y changera quoi que ce soit ». Je suis vidée, physiquement et mentalement. Épuisée. Je dois sortir d'ici. Je dois sortir avant d'imploser ou de me mettre à pleurer. J'ouvre la porte, sort en trombe, et comme je connais bien Ahàron, je cours presque jusqu'à la voiture. Mon coeur bat la chamade. Je détale pour m'arrêter à deux coins de rue et éclater en sanglots. Quand est-ce que ça fera moins mal, putain de merde? Quand est-ce que j'vais pouvoir me regarder dans une glace et ne plus m'faire horreur? Y'a personne pour me répondre. Y'a personne qui peut me répondre, rien que le temps faut croire. Du temps, j'en ai pas tant que ça, d'ailleurs...

Je suis assise en tailleur au beau milieu du salon, un livre sur les genoux, et je pique du nez. C'est vrai, étudier après une longue semaine de stage, c'est pas exactement ce que j'appelle le pied. En fait, j'ai une pertinente idée de ce qui serait fortement plus fidèle à l'expression, mais c'est une chose à laquelle je me donne pas accès. Je ne m'autorise pas quand le soleil brille encore de penser à Jaxhuem de cette façon-là. De soir, je perds tout contrôle, parce qu'il est là, dans sa chambre, étendu dans ses draps, portant pas grand chose, fidèle à lui-même et... merde. Je frissonne. Réveillée, tout à coup, on se demande bien pourquoi. Je passe la main dans mes cheveux, secoue la tête, tente de relire pour une énième fois la page de mon manuel pour mon contrôle de la semaine prochaine. Je soupire, lasse, exténuée. Je lutte contre mon envie de succomber chaque fois que Jax me prend d'assaut. Je lutte contre mes habitudes établies quant à ce genre de trucs que je ne ressentais que pour Ahàron. J'étudie comme une malade pour finir mon bac et devenir infirmière à temps plein, et en plus je dois jongler avec le fait que les deux garçons en question ont des postes à l'hôpital où sont mes stages. Je suis paumée, carrément. J'entends toquer à la porte, je m'y attendais tellement pas que je sursaute comme une malade. Je regarde l'heure, Jax a cours jusqu'à 10h, et il est que huit. Puis c'est pas comme s'il cognerait à la porte de son appartement, même s'il risquerait d'me prendre par surprise, chose qui lui plaît outrageusement, d'ailleurs. Je me relève péniblement, puis alors que j'allais m'approcher, la porte s'ouvre. Une fille dans le cadre de porte me regarde avec un drôle d'air, penchant légèrement la tête, me détaillant de la tête aux pieds. Okay, j'ai l'impression d'être passée aux rayons X, c'est quoi son problème?

« T'es qui toi? ». J'ai envie de rire, m'attendant à voir quelqu'un surgir derrière la brunette, parce que c'est quand même le comble qu'on entre quelque part pour demander à l'occupant son identité, j'veux dire, on est pas en Allemagne nazie que je sache « Jheylann ». C'est tout ce que je trouve à dire, parce que j'suis complètement sidérée de voir la fille entrer, enlever ses chaussures et regarder autour d'elle. Je croise les bras sur ma poitrine, la regardant faire, comme si ça ne pouvait pas vraiment être en train de se passer pour de vrai. Elle se retrouve à ma hauteur, rive ses prunelles dans les miennes. Merde, on dirait une dominatrice comme dans les films SM, pas que j'en regarde, mais c'est l'idée que je me fais « Ton nom, je m'en fous. T'es qui pour lui? ». Je sursaute, me recule, bordel, mais c'est qui cette fille? « J'peux savoir pourquoi tu entres ici comme ça et me regarde comme si tu me trucidais dans ta tête? ». Je ne suis pas le genre de fille qui se laisse intimider, même si je commence à réaliser suffisamment pour réagir, même si ça me paraît encore complètement surréaliste. Elle hausse les épaules, continue son exploration, prend tout de même le temps de répondre. Vraiment gentil mademoiselle, je suis touchée de l'attention « Parce que Jax a le don de s'entourer de filles que je n'aime pas, sa soeur, tout particulière ». Elle détourne la tête, m'adresse un sourire entendu, ajoute « Et je ne t'aime pas toi à être ici, déjà. Désolé ma poupée ». Je finis par me mettre en tête de ne pas laisser une espèce de salope sortie d'un asile des environs venir m'emmerder, je passe devant elle, fout mon bras devant son visage, lui retourne son air de connasse avec un sourire aussi faux qu'elle « C'est en voie de devenir réciproque, puis si tu t'expliques pas, c'est une jolie poupée qui va te botter le cul et ne plus oublier de verrouiller à clé, à l'avenir ». Je me dis que toutes les filles qui m'ont traité de tous les noms dans ma vie ont sans doute jamais rencontré cette charmante créature. Elle me regarde, puis mine de rien, cherche à repousser mon bras. Okay, elle me gonfle sérieusement, et j'connais même pas son nom et j'en ai strictement rien à battre. Tout ce que je veux, c'est qu'elle foute le camp ou c'est moi qui le fait. Que Jax se démerde avec l'autre conne, d'ailleurs, d'où ils se connaissent, je l'ai jamais vu dans le coin... « Depuis quand Montgomery se contente de minettes dans ton genre? ». Okay, ma paume me démange et sa joue à l'air d'une excellente cible pour me le faire oublier « Tu sais, ma vie est un cauchemar ces derniers temps, alors me donne pas ENFIN l'occasion de me défouler ». Elle se met à rire, le regard brillant, elle semble finalement me voir, pas trop tôt, elle gâche ma vie depuis dix minutes « Alors c'est que Jax a perdu son talent au pieu si tu te rappelles encore de la moindre de tes emmerdes ». J'ouvre la bouche, puis la referme. Je me demande si j'dois avoir envie de rire ou de pleurer à l'écouter. Je conçois même pas que Jax puisse avoir un quelconque intérêt pour une moderate bitch après avoir rencontré ce qui semble être une ancienne conquête, copine, je sais pas. Puis je me rends compte que la brunette retourne dans l'entrée, visiblement satisfaite de l'effet qu'elle m'a fait, c'est-à-dire quelque chose entre la douche froide et l'envie de gerber « Tu serais mignonne de lui dire que Raphaëlle est en ville. Il sait ce que ça veut dire ». Qu'il va sauter sur l'occasion de venir s'envoyer en l'air? Over my dead body. Je lui adresse un sourire qui veut clairement dire " non, mais tu rêves ". Elle connait trop bien ce genre de sous-entendus de garce pour s'empêcher d'ajouter « Je repasserai si je n'ai pas de nouvelles ». Non, mais quelle... quelle.. y'a pas de mot. Je fais un pas, puis un autre, comme pour la forcer à finalement sortir d'ici, incapable de supporter de respirer le même air que cette fille une minute de plus. Alors que j'voudrais refermer la porte derrière elle, elle lève la main, deux doigts en l'air « Primo, ma poupée, Jaxhuem est à moi, alors tu te tires aussi vite possible si tu veux pas devenir un simple dommage collatéral ». Elle baisse un doigt, puis sourit en concluant « Secundo, revois sérieusement ton look si tu veux avoir la moindre chance de conclure avant qu'il te plaque parce que je suis de retour ». Elle a le putain de culot de m'envoyer un baiser soufflé. Je bouille intérieurement tandis qu'elle descend les escaliers « J'VAIS M'INQUIÉTER LE JOUR OÙ LA GROSSE PÉTASSE PSYCHOPATE REVIENDRA À LA MODE » que je crie, alors que j'dois confronté la voisine d'en face de cinquante quelques années qui ouvre la porte en même temps que je lance mes adieux à l'espèce de malade qui vient de se tirer « Puis vous, me regarder pas comme ça, espèce de vieille conne mal baisée! ». Je pompe vachement trop pour ne serait-ce que prendre le temps de mater la tête qu'elle fait. Je vais surement avoir droit à une remontrance à un moment donné, pour l'instant, je dois lutter contre l'envie de tout péter sur mon passage, et c'est déjà vachement compliqué...


EMMECIE OU MARIE-CHAT
PERSONNAL INFORMATION

Bon, j'avoue que de ne donner que mon pseudo, ce n'est pas très courtois. Je vais donc vous laisser me démasquer partie par partie - pour qu'ainsi, Cupid puisse mieux prendre sa revanche sur ma personne -, commençons. Je suis une jeune femme âgé(e) de 1/5 de siècle. Je sais que vous mourez d'envie de savoir d'où je viens, bande de coquins, je viens du/de Canada. Soit, vous commencez à en savoir trop, un peu plus et je vous donne mon numéro de carte banquaire avec ça ? Bref, j'ai connu le forum parce que je veux le faire revivu et je le trouve horrible ! Sinon, je commence sérieusement à en avoir marre de répondre à vos questions, alors j'arrête.
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